C'est l'amiral qui s'exprime
Je sais bien que parfois tu dois vraiment te demander ce que je fabrique, tu me trouves un peu désordre, curieux. Rassures-toi je sais ce que je fais. Ce n'est pas ton cas, je sais bien, j'ai encore beaucoup à apprendre de toi. Tu me fascines, je suis littéralement fasciné par ta façon de penser. Nous sommes sans nul doute complémentaire, je te l'ai déjà dit je n'arrive pas à changer d'avis à ton sujet, enfin je veux dire, que je commences à te connaître un peu, j'ai beau avoir une personnalité, comment dirai-je,... complexe et bien tu n'imagines pas à quel point cela est d'une simplicité limpide entre nous, transparent comme la plus pure des eaux. Tu sais, je me retiens énormément pour dialoguer avec toi, c'est difficile, je parle si peu, c'est ainsi que je me réserve. Attention, je ne veux pas dire que je me préserve, je me réserve pour te parler. notre présence nous manque, je voudrais ressentir le halo de nos âmes réunies ensemble, là maintenant. Je voudrais ressentir tout le poids de ton corps sur mon dos, tes mains sur mes épaules, tes orteils jouant avec les poils de mes mollets et tes cheveux me caressant le visage et les oreilles, entendre ta voix. voilà ce que je souhaite. Maintenant, si je sculpte, c'est la première des œuvres auquel, je m'appliquerai, pourquoi la sculpture, c'est trés simple, pour le volume.
Il est bien évident que je ne peux pas tout mettre à plat comme ça, tout de suite. D'abord et pour la simple raison que je n'ai pas envie de nous nuire et puis tu sais, nous allons garder notre part de mystère, rien que pour nous deux. En attendant nos silences, nos explications, parce qu'il s'agit de nous et de personne d'autre, dans notre histoire. Saches que je suis fier de toi et toute prétention gardé, tu as en moi ton meilleur ennemi. Soit à la mesure de mes ambitions. De nos ambitions. J'ai mes exigences, je désapprouve l'idée d'avoir, constamment à se justifier, mais pourtant, je suis très loin d'être un autocrate, c'est autre chose. Trop ancien pour pouvoir être pleinement expliquer. Penser à toi, dans le débat international, c'est autre chose. Je le sais parfaitement depuis le temps que je joue à cache cache avec toi. Tu as fini par t'en apercevoir, non ? Ceci étant dit, je reste à ton écoute et je ne suis pas un salaud moi. Comme j'imagines aisément que tu es ce qui m'est arrivé de mieux depuis trente deux ans, pourquoi aurai-je envie de te briser. C'est une considération que des abrutis devront en subir les conséquences. Tu me préoccupes, tu sais, tu me préoccupes beaucoup.
Bien comme les très branchés sont ensemble, je ne vois pas pourquoi nous devrions encore rester séparés plus longtemps, non ? Remarques peut être qu'il faudrait prévoir quelque chose de plus adéquat pour nous. Remarques, rien ne m'empêche aujourd'hui même que tu sois dans mes bras, cela ne tiens qu'àtoi, si je puis dire. S'il y a mieux à faire, je reste à ton écoute ma générale (C'est l'amiral qui s'exprime). En fait, j'ai beaucoup a penser, a réfléchir et je t'en reparlerai certainement. On peut parler de la vitesse de la lumière avec l'information et évidement ce qui apparaît pour certain comme des choix stratégiques éminents, pour certains peut être surprenant pour d'autres. Certains peuvent dire que je suis agressif, c'est assez vrai, c'est plus compliqué, très simple et très compliqué. Sévère mais juste et comme c'est toi qui me préoccupe, avec toi, je ne plaisante pas, mais pas du tout, du tout, inutile de discuter. Cela ne me dérange pas que l'on me prennes pour un con mais il y a une certaine limite à ne pas dépasser et ces gosses réfléchiront à deux fois avant de faire des actes imbéciles et idiots, une bonne leçon. J'ai horreur que l'on fasse dans mes bottes. Je ne crois pas que ce texte soit parmi les meilleurs que j'ai pu produire, néanmoins à ma décharge, il a le bénéfice d'être explicite, carré et compacte. je te laisse le soin de comprendre.
|