Le Légionnaire
Il m'a aimé toute la nuit mon légionnaire. J'avais à peine dix-huit ans que déjà Cheetah me courrait au cul dans la savane, il avait à peine prit mon adresse sur l'immatriculation de mon deux roues que déjà, il transpirait au téléphone pour m'avoir comme ami. Au téléphone, justifiant ses moeurs opaque face aux réponses que je lui administrais du droit. Je me devais de le remettre à l'endroit, ce malabar fanatique. Peu farouche, parce que majeur et vacciné, j'attendais qu'il me fasse partager sa culture discographique. Chez ce genre de nabot, ce sont les trois premières lettres du mot culture qui ont un sens pour eux. Gardant mes distances, ce consensus moue s'avérait tout à fait manipulable, il répondait aux questions que je lui posais sur le bruits organisés, pardon pour les puristes : le Rock. Le Rock et ses apôtres, car le métier de ce moue n'était autre que critique. Son rôle ? En grande partie, trouvez de la came pour nos chères idoles et toutes sortes de services qui pourrait satisfaire le spleen des artistes. Chez lui, en plus d'une discothèque bien remplie. Il y avait toujours des boulettes parfumée. Vous savez ce qui ressemble à de la crotte de moutons, bien foncé, bien molle et qui part en fumé mélangé à du tabac. Voilà, le triste passe temps que je trouvais en la compagnie de ce pauvre errants des abîmes. Kawabounga, les gars, je ne sais pas ce que cela veut dire mais ça rime bien. Que toutes les brêles Maoïstes se donnent la main. En littérature ces mecs-là sont vraiment des ânes, le seul auteur qu'il a pu me recommander, c'est Jim Harrison, un obscur grand auteur que seul un Serge July ose encore plébisciter. Voyons, Serge, je pensais mieux venant de toi. Tu me déçois. Vraiment là, je ne pensais pas cela de toi. C'est une injure, ou une demande en mariage ? Pour ma part, je préférai déjà Nietzsche qui vaut mille fois plus que ces écrivains sous-développé mentaux. Merci pour la légende et n'oubliez pas d'écrire surtout
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