Le problème n'est pas à sous-estimer, l'on assiste à un réel cas de conscience où l'europe constate, d'une part à une arrivée en masse de migrants et l'impossibilité pour l'Italie de les accepter tous sur son territoire. Hier, déjà l'europe de l'ouest et l'allemagne en particulier soulignaient que son territoire ne pouvait supporter l'affluence de nouveaux migrants. Pour autant, je me souviens que dans les années 2014/2016 avec un problème de démographie mettant en danger à termes son industrie, les dirigeants allemands (Angela Merckel etc.) avaient optés pour une ouverture importante de ses frontières, car la démographie représentait un réel problème d'avenir pour elle. Mais alors que la règle et les accords entre les européens reposaient sur la répartition de ces populations de migrants, c'est l'europe que l'on ose remettre en cause et ce qui nous anime, la paix, le décor et la prospérité de l'ensemble. L'angleterre n'en parlons même pas de cet Eldorado et de la panse de brebis farcie, qui n'existent plus alors que le brexit s'est imposé sur Douvres et sur le reste du Royaume.

La culture des "trentes glorieuses" cette période enchantée après la seconde guerre mondiale où l'on trouvait du travail en sonnant à la porte des usines est terminée. La formation professionnelle a changée, la technologie offre de nouvelles formes d'organisations et de production, l'environnement, l'énergie, tout évolue. Les pays de l'est de l'europe n'ont pas eu à supporter le capitalisme, pendant le joug soviétiques comme il a été vécu en occident. Après le communisme, la situation n'est plus comparable, d'où les points d'achoppements avec les anciens pays du rideau de fer sur les questions migratoires. Quand le productivisme français, allemand, italien, espagnol et tous les autres pays de l'UE se pose en termes de main d'oeuvre, les réponses sur l'intégration et l'assimilation se discute peu. Cette culture de l'évitement du problème migratoire a été important, elle l'est encore et n'appartient plus seulement qu'à l'extrême droite. Alors sachons trouver le point d'équilibre et pensons au 20, 30 années qui sont devant nous. En dehors de tous les oiseaux de mauvaise augurre qui tremblent face à ce problème. Je ne peux croire que l'europe n'a pas vu le caractère important de ce risque migratoire de masse depuis ces 20 dernières années et le tout c'est de l'aborder dans l'harmonie avec sagesse mais aussi avec une rigueur obligatoire et c'est ici que l'on aimerait retrouver l'europe de demain.

Donc de cet incident et l'arrivée en masse sur les zodiacs de l'espoir, c'est un vrai débarquement qui affole et défoule la moindre Marion de circonstance qui déjà s'inquiéte avec véhémence. Evidemment, c'est la porte à tous les coups tordus des trafiquants d'êtres humains et des passeurs d'une frontière à une autre, trouvant l'occasion d'empocher des sommes importantes sur le dos des migrants et c'est intolérable. Evidemment, c'est grave, car quitter: sa famille; son pays; pour trouver et obtenir la misère de Paris et atterir sur les collines du crack de la porte de bagnolet, l'on ne l'envisagerait pour personne de proche. Troisième cas de figure, il doit exister une notion de sélection; il est difficile d'imaginer que des migrants s'ils ont étés des criminels, puissent pouvoir rester en france

Evidemment, après avoir vendu l'idée que les africains de tout le continent n'étaient pas assez rentrés dans l'histoire, l'on a presque oublié comment l'esclavage les a rappeller à la notre. Mais aussi comment les chaînes de productions des usines et les trottoirs de Paris, participaient sans le vouloir, à notre histoire en commun. Sans oublier, également les soldats venant d'afrique du nord et de l'ouest qui ont laissés leur vie en 1914 et en 1943, pour que la france reste libre, et ça sans les nazis. Est-ce que les nazis sont t-ils restés dans l'histoire ? Oui, mais du mauvais côté, en tout cas, et le plus affligeant. Par ailleurs, que ce soit l'italie, l'allemagne, la france, l'espagne, la belgique, l'angleterre, tous ces pays européens ont tous eu une histoire coloniale avec le sol africain.

Les migrants animent par leur présence sur les plages de Lampedusa, un débat qui fait polémique. D'ailleurs, Ursula Van der Leyen ne se trompe pas de combat, en se rendant sur place à Lampedusa dimanche 17 aout 2023. Il ne peut être question de les renvoyer. Alors organisons-nous avec pour perspective, demain et après-demain puisque notre salut en dépend, c'est pourquoi, il faut savoir organiser nos outils de production, nos filières d'emplois et nos services et notre environement. Cependant, les migrants doivent respecter nos lois, faire ce que l'on leur demande et travailler dans le plus grand des respects de chacun avec la dignité qui s'impose pour tous; Il faut pour l'europe s'organiser, afin de mettre en place les instruments et la création des produits de demain, en s'efforcant qu'ils soient à forte valeur ajoutés et de bonne qualité. Collectivement, nous devons regarder le futur, pour que la prospérité soient partagée équitablement dans le respect de tous. Chacun de nous à sa place avec nos devoirs pour l'avenir, ici comme là-bas. Imposons le donnant/donnant avec des bénéfices qui au final doivent rester positif. L'entente d'un continent vers l'autre, s'impose à nous, tout autre cas de figure n'est pas, ni raisonnable, ni valable et cette parenthèse, les russes et les chinois l'ont parfaitement intégrés dans l'intéret économique qu'ils portent à l'afrique riche en ressources diverses et fortes d'un marché de clients potentiels nombreux. Une attitude de revanchard, détruisant tout espoir ne doit pas pourrir l'histoire de l'europe et de l'afrique et ce qu'ils ont en commun, l'un et l'autre. Ce serait une grave erreur de penser que l'afrique ne puissent-elle même se prendre en charge. Gardons nous de vouloir devenir un pays qui risquerait d'être un pays ressemblant à l'Afrique du Sud ou au Brézil. Ne laissons pas la part belle aux luttes des classes ou aux domaines et secteurs professionnels réservés de fait. Le communautarisme, nous rappelle qu'il existe un risque pour des enclaves culturelles et territoriales et ce n'est pas bon, ni pour l'europe, ni pour la france. Pour conclure, banalisez une nazification progressive de la france sera toujours notre combat. Ce combat sera le mien et j'espère, le votre.