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Picto MON RECIT - 1966/2025 Picto

DANS LE BLIZZARD

Je suis à la recherche d'un éditeur. Si toutefois, vous pensez que ce texte mérite d'être écrit en entier et concernant l'histoire de ma vie, je vous invite à me le faire savoir. Il ne peut y avoir d'autres alternatives...Sauf peut être que je meure bientôt; le suicide j'y ai pensé mais je ne le ferai pas. Reste les ranceurs de quelques villageois qui ne voient en moi qu'un diable de papier et il y a beaucoup de monde ici-bas qui, je l'imagine assez bien, veulent me faire la peau. J'ai encore un peu de temps...Alors venez me suivre dans ces quelques lignes au quotidien pour en savoir plus sur un nouvel empoisonnement, qui aura lieu probablement le 6 aout


Christophe Simoni.

C'est l'histoire d'un type...(1966)

Au millieu des années soixantes à Levallois-Perret, cette petite ville dans la banlieue ouest de Paris a été pendant longtemps après la seconde guerre mondiale, un fief des communistes, elle était composée en partie de taudis insalubre, de petits immeubles de trois/quatre étages et de garages automobiles à proximité des importantes usines Citroën. Imposante, trône encore la mairie à l'architecture de type Haussmanien avec les quelques immeubles qui l'entoure du même style et que l'on doit, également au fameux préfet. Cette ville m'a vu naître à la maternité en septembre 1966 mais aussi mon père car il a assisté à l'accouchement, c'était rare en 1966, ce genre de chose, mais est-ce que cela valait le coup ? Je ne le sais pas, en tout cas, il m'a raconté quelques années plus tard, avoir été vraiment impressionné par cette arrivée, mais je n'en tirerais pas de conclusion hâtive et depuis Levallois-Perret a beaucoup changé. L'on peut affirmer désormais, que cette petite ville soit devenue la partie pauvre jouxtant Neuilly sur Seine, qui elle est une ville où le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant est le plus important du pays. Je plaisante, il s'agit juste d'expliquer pourquoi ces deux petites villes sont très proches de Paris, là où le prix du mètre carré est élevé et à côté de ses promoteurs immobilliers. Levallois-Perret, l'endroit où réside, actuellement, les cadres pauvres, sont, par rapport aux riches de Neuilly une population économiquement favorisé. L'histoire m'en donne l'occasion et me donne raison car les hôtels particuliers se trouvaient à Neuilly et les usines à Levallois, mais, c'était, il y a déjà un moment et le prix de l'immobillier a fortement augmenté, ce qui n'est pas, une bonne nouvelle, ni à Neuilly, ni pour un ailleurs où il fait bon vivre. Donc, pour les propriétaires ou les locataires, ce genre de spéculation peut s'imposer jusqu'à l'arnaque la plus flagrante et l'on reconnait bien là, des gens qui n'aime définitivement que l'argent et surtout d'en avoir toujours plus et qui ne se déplace qu'en voiture decapotable.

1972

Christophe

Moi christophe, je vais passer les dix premières années de ma vie sur terre à Versailles, ville ô combien glorieuse pour son château merveilleux. Versailles et son architecture composée pour beaucoup de casernes militaires et où l'on peut appercevoir et surtout comprendre les impératifs de l'histoire de france avec l'ancien régime pendant le rêgne de Louis XIV (Quatorze). En l'occurence, pour le roi, il était question de résider loin de Paris, car la vindicte d'une foule compacte Parisienne aurait pu poser problème au roi et à la reine s'ils étaient restés au Louvre. A cet âge tendre de mon enfance, entouré par la bienveillance de mes parents avec mon frère et ma soeur, j'ai vécu dans cet havre de paix dans les années soixantes-dix, comme presque sublime, à un détail près, la différence d'âge entre nous (mon frère et ma soeur plus agée de 7 et 6 ans). La pluralité sociale étaient pleine et entière avec les autres enfants qui m'entouraient que ce soit le fils du gardien de la partie ouest du Château: Hervé, ou la fille du médecin Anne-Marie G. ou Stéphane B. ou Pierre H. sans oublier Phillipe et Nicolas W. et enfin la mère de Philippe et Nicolas; Irène W. dont j'étais secrètement amoureux.

Coccon

Evidemment, bien entouré dans la cellule familliale, par les deux duos qui m'accompagnaient, l'épanouissement et la protection, favorisaient mon appétit pour la vie en dehors des murs de l'appartement spacieux où nous avions la chance d'habiter et de vivre; ainsi, je ressentais à la fois, la chaleur d'un univers préservé et la curiosité sans retenue de la famille sur mon être silencieux, la plupart du temps. Bien, qu'un peu solitaire dans ce monde de grandes personnes, j'avais une réalité bien à moi, dans ma chambre accompagnée très souvent par une radio transistor crachouillant la petite musique verbale et musicale des stations de radio grandes ondes avec en écoute en alternance rtl, europe 1 et france-inter. Ce témoignage d'une présence et la véracité d'un monde ailleurs, m'accompagnait très souvent dans la solitude de ma chambre avec mes jouets et je vivais dans ces murs des aventures isolés et une attention plus ou moins assidue. Cette attention que je devais par intermitence entendre ou faire agir me donnait l'occasion de travailler deux choses à la fois. D'une part l'ubiquité et ce désir de vouloir être partout, avec cette omniprésence double sur deux fronts; une dualitée complète de mes préoccupations qui se situait entre l'action et l'attention et où participait et entretenait, un trait de caractère et une personnalité singulière. Mes distractions étaient, donc partagées par l'écoute des médias et en paralèle les jeux de construction ou la préparation d'une nouvelle bataille. Dans mon jeune crâne de blondinet dans lequel se trouvait milles et un remèdes contre l'apathie, résonnait les trompettes de la culture populaire et la volonté de bâtir et de vivre des situations sans en connaître l'âpreté. A travers la radio, je m'imaginais des situations entrecoupées par le rythme et les couplets des chansons du moments; aussi bien que l'inquiétude formelle du journaliste sur le terrain des hostilités du monde; ou sinon encore bien installé dans l'intimité d'une conversation avec l'interview d'une personnalité rayonnante faisant partager son expertise professionnelle.

Empoisonnement (1968)

Il me restait à découvrir un élément où je ne connaissais que le niveau de l'anecdote la plus anodine. Une terrible histoire qui se déroulera en Espagne pendant l'été 1968 (A cette époque, j'ai deux ans). Ma mère me l'a raconté régulièrement sans pour autant appeller les pompiers ou police secours. Cette histoire est la pire qu'il me soit arrivé dans ma vie et sous la forme du paroxysme des lachetées humaines. J'ai été empoisonné. De tout cela, je ne retiendrais que l'essentiel, seul face à face avec le reflet de mon innocence et de ma vulnérabilité d'enfant de deux ans et depuis peu, j'en ai pris conscience. Avec ce qui aura pour la suite de ma vie, des conséquences assez handicapantes, c'est ainsi que je finirai par trouver une réalité et une explication à ma scolarité chaotique. Cette dernière en toute connaissance de cause ou pas, était combattue par l'ensemble de la famille. Pour autant, je n'échapperai pas, plus tard, à être moqué par des abrutis ou pire encore par des professeurs de collège qui ne pouvaient pas ignorer cette réalitée.

Une vie d'enfant (1974)

A Versailles, c'est la parenthèse enchantée en dehors de l'école et j'ai la chance d'être apprécié par Françoise ma mère, Victor, mon père et Frédérique et Franck, ma soeur et mon frère. J'ai eu milles vies à la campagne avec maman; je vis comme un soldat; j'aime bâtir et construire comme Franck et faire du vélo sans les mains. Cependant, Franck est tellement plus doué, tellement plus patient et j'apprend beaucoup à son contact car il est de très précieux conseils. J'apprends avec lui, la méthode a adopter. Frédérique est la personne la plus critique et exigeante que je découvre. Tandis que j'aime me divertir avec des livres disques Phillips avec les histoires qu'ils contiennent et qui me sont racontés par les doublures voix de l'époque: Micheline Dax, Roger Carel, Henri Virlogeux, et bien d'autres. Je possède une sorte de palette de jeux importante où je suis créatif et inventif. De la maternelle, rue du peintre Lebrun, je n'en garde que très peu de souvenirs et le premier jour à l'école Marcel Laffitan, boulevard de la Reine est au départ, plutôt mal vécu car après les grandes vacances dans l'univers familiale réconfortant, le choc de la séparation et la confrontation avec l'ailleurs est déchirante. Très vite, cela va mieux et l'année se déroule bien avec cet instituteur Corse en cp1, (cours préparatoire 1) mais ensuite, dans la classe supérieure, je suis vite catalogué ou comme ciblé, car en cp2, alors que la "maîtresse" m'envoit au tableau, ne sachant répondre aux questions qu'elle me pose, elle en vient à me frapper sur la cuisse avec une tige de bambou et sous ses coups, je suis victime de violence corporelle, j'ai (environ) six ou sept ans. Ce sera la sonnerie de onze heures trente qui viendra me sauver et j'échappe à la férocité féminine d'une agent de l'état de l'éducation nationale. Je ne parle à personne de cet incident toute la journée, le soir en me désabillant pour mettre mon pygama, maman découvre sur ma cuisse, des hémathomes, verts, bleus, avec une tendance à passer très vite par le marron et le violet. Je lui explique la raison et l'origine de ces traces et le lendemain, elle va rencontrer la responsable de cette triste action désastreuse. Après une joute verbale à laquelle, je n'assiste pas, maman lui impose de me laisser tranquille car avec une conduite pareille, je comprend que ma mère va sentir parfaitement que je suis dans une atmosphère dangereuse et qu'elle est face à des explications éronnées et sûrement malhonnètes. Pour le restant de l'année, je deviendrais le banni de la classe comme si je n'étais pas présent dans l'école. Ceci étant dit, l'on peut jeter, également le blâme sur l'école suivante: Carnot, toujours à Versailles et qui n'aura pas su remarquer, également, mon problème de vision car je suis myope, j'ai besoin de lunettes pour bien voir. Néanmoins, l'institution va poser alors que je suis à Carnot, un diagnostique de substitution qui se veut explicatif de tous mes déboires, celui de "dysléxique". Elle a bon dos la psychologie aux raz des paquerettes pour écoper le lac des cygnes quand déjà les problèmes de vision ne sont pas encore détectés. Il semblerait que les priorités sont restés négligeables avec mon problème de vue. Les coups du sort s'acharnent et s'enchaînent "empoisonnement", "dysléxie","Myopie"; Ces situations difficiles m'amèneront directement vers un échec scolaire réussi. Mon cerveau a été abimé avec le fameux empoisonnement d'août 1968 et le ministère de l'éducation nationale avec son moule qu'il soit méritocratique ou pas n'a rien changé. Pire, il fallait m'extraire au plus vite du sein de l'école laïque et républicaine comme le dernier des pestiférés. La direction de l'école Marcel Laffitan à Versailles se posera ici, comme incompétente en raison, non seulement, des blessures corporelles infligée par la "maîtresse" tout comme la volonté de ne pas détecter une myopie chez un élève alors que la visite médicale a été négligeante, jusqu'au bout. Tout cela, commençant à son origine par de la violence alors que je ne suis encore qu'un tout jeune enfant pour ce petit monde de l'entre-soi technocratique et l'on classe le dossier et au suivant... évidemment

A suivre...
CS-17/07/2025
Christophe Simoni
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