Hier encore, dans les rangs de la police et également dans ceux, des manifestants avec les yeux qui piquent, selon le sens du vent, régnait une odeur de gaz lacrymogène, sur les places de Paris et d'ailleurs. L'on dénombre, quelques arrestations et c'est ici, que commence, la fameuse procédure que tant d'agents de l'état, se font les acteurs avec le soucis rigoureux de la respecter. En tout cas, l'on peut presque, l'espérer.

Réduisons la question sur le fait que la violence pour se faire entendre est légitime et que la cause du manifestant comme de la police devra supporter toutes les trangressions. Le problème, c'est l'excès, le point de non retour, l'ultime qui déclenche l'irréparable, avec un lendemain difficile face à un nouveau problème médiatique de taille ou ce que l'on en fera. En l'occurence un décès, ou un handicap lourd et majeur.

Evidemment, lorsque brûle une voiture de police, c'est impressionnant et en résulte des images spectaculaires et racoleuses. Mon dieu, mon dieu ! Y-avait-t-ils quelques crs à bord ? Et tout de suite, ce sont des images déchirantes. Caroline Fourest, hier sur LCI, soulevait la question du premier mort. Hélas, ce n'est pas le premier, toutes professions concernées dans un climat de réforme sur les retraites.
29/03/2023