Le relativisme qui règne, entre ce qui est présenté comme les nouveaux et les anciens médias, ne datent pas
d'hier. Au début du multimédias, comme on le connaissait au début des années 1990, au temps du compact disc
interactif et du cd-rom, et sur lesquelles, l'on pouvait consulter des textes, des images et de la vidéo sur
un ordinateur. La question qui se posait, alors, était, est-ce que les nouvelles technologies allaient
entraïner simplement un transfert de médias vers un autre. En 1996, apparait Internet et on l'utilise comme
une gigantesque mémoire qui scrute la toile, inlassablement. Si l'on se place du côté de l'informaticien, ces
révolutions n'avaient rien de révolutionnaire à l'échelle expérimentale car elles étaient réservée aux
professionnels. Si l'utilisation d'internet est désormais une révolution, c'est que ces technologies s'adresse
désormais à des millions d'individus. A l'heure d'aujourd'hui, qu'en est-il ? Internet s'est invité chez vous
à travers les réseaux sociaux, les sites communautaires de vidéo et les moteurs de recherche mémorisant la
moindre de vos requêtes, etc etc.... Ce transfert des médias traditionnels a eu lieu, tout en ne trouvant pas
toujours, une rentabilité maximale pour les médias émergents. En tout cas, ne laissant pas la place à beaucoup
d'acteur du marché. Prenons comme exemple, la télévision et internet. L'on a assisté d'abord à une vampirisation
des contenus, parfois de façon consentante par les médias traditionnelles et parfois plus confidentiel car
certains ont pensés qu'Internet pouvait donner une nouvelle vie a des objets audiovisuelles déjà amorties.
Chaque individu ayant une connexion à l'internet pouvait mettre en ligne sur youtube, dailymotion ou viméo,
un vidéo-clip rescapé des vhs d'antan. Il y eu des tentatives par les propriétaires des séquences piratés
pour stopper certains contenus mais au final et face à l'enguouement que la diffusion de vidéo sur Internet
permettait, rien n'arrêta le tsunami, c'est ainsi que Youtube devint une sorte d'ersatz anarchique de l'Ina
ou régnait pèle mêle ceci et cela. Après avoir été la période de l’expectative, Google décida de racheter Youtube
et presque dans la foulé, ce fut au tour de Dailymotion de tomber dans le panier garni de Vivendi puis d'Orange.
A partir de cette époque qui sonnait la fin de la récréation, dans un second temps, ce fut les sociétés de productions
qui décidèrent de publier de la vidéo chez les diffuseurs Internet sous la pression du temps qui passait et de
la réalité d'internet comme étant un support que nul ne pouvait plus ignorer. C’est ainsi que sur Youtube et Dailymotion,
désormais, l'on diffuse de la vidéo et ils sont devenus le service après-vente officiel des sociétés de production
audiovisuelle, des chaînes de télévisions mais aussi des particuliers qui s'inventent être des influenceurs.
Youtubers
Le succès, au départ n'étant pas évident, les jeunes humoristes Youtubers sont la preuve flagrante que le modèle de
la télévision de papa à fait son temps, pourtant, c’est encore papa et maman qui payent ton forfait. Pour
ces jeunes qui naissaient un portable à la main, à l’arrivé de Youtube, la question des moyens ne se posait
pas et pour être diffusé, il fallait juste une webcam, Youtube et ensuite trouver des idées et s'obstiner avec des
formules de scénarisation toujours plus ambitieuses, c'est ainsi qu'avec un certain talent Norman faisait
carton plein dans ses minis vidéos où seul sur internet à 20 ans, c'est l'économie des moyens. C'est ici, que
j'ai une vision différente sur la notion de paternité de la méthode « seul devant la webcam » qui doit revenir
à Djamel Debbouze dans l'émission Grands Portraits sur France 2 du 12/03/2017. Parce que si Norman avait envoyé
sa première vidéo à une chaine de télévision voire à un producteur, il y a fort à penser que l’on l'aurait envoyé
sur les roses très vite, pour lui dire d’aller se rhabiller. Quand à Djamel lui, il était fort
d'une introduction par radio nova qui l’accompagna chez canal plus, donc, il jouissait d'un confort que la
télévision pouvait assumer pour enrichir son produit. Aucunement, l’homme avec sa solitude devant la solitude de
l’objectif, mais plus le travail d’une équipe aguerrie que les budgets de production peuvent rendre créatif,
tout dépend de la triste substance illicite et de son cout pour la production. L'on peut remarquer également au
passage, qu’Internet, faute de moyen et de retour d'investissement, sonnant et trébuchant, ne sera pas un média
d’investigation spectaculaire d’utilisateur isolé, ce qui explique peut-être venant de France 2, que la vérité assénée un
dimanche entre le journal de treize heures et vivement la télé avec Michel Drucker, précédé d’une guirlande de
spots publicitaires chargées de lourdes et conséquentes boules de noël, rapporte plus que que la publicitésur internet.
le spots sur la télévision est gagnante.
Toutefois, l'on s’intéresse au problème chez France 2 parce que mine de rien, ça inquiète un peu, tout de même
tous les internets. J’en veux pour preuve la comparaison du début du reportage sur le nombre de vu de l’émission
« envoyé spécial » en comparaison aux vidéos de Norman.
Si le phénomène n’était pas aussi important, l'on ne s’inquiéterait pas de cette façon et l'on ne ferait pas des
réponses à la va-vite et des conclusions erronées. Parce que ce qu’il y a d’aberrant dans ces histoires, c’est
de constater, combien les Youtubers, sont payés en comparaison aux salaires de la télévision, parce qu’un
certain nombre ont décidés que ce qu’ils faisaient, c’était de la chiure de mouche sur internet, par conséquent,
ils ne devraient pas avoir droit de cité à la télévision parce que ça ne les concerne pas, ils sont trop amateur...
Il y a quelque chose de touchant dans la réaction des jeunes Youtubers, car il semblerait, néanmoins, qu’ils ne sont
pas sûr d’eux. Ils ont étés tellement bercés par les chiffres, les points d’audiences, les indices de pénétration
dans les foyers, qu’ils ont finalement pensés qu’ils étaient remplaçable comme un animateur de jeu télévisé comme
un joueur de télé-réalité et que 10 Norman ne vaudrait jamais une grande star comme Djamel. A la différence près que
des passages à la télévision, Norman, combien en a-t-il fait par rapport à Djamel. Pire, si demain, un ancien agent
de police-secours devenue Youtubeuse à succès était l'invitée sur le canapé de Michel drucker, c’est que la
France aurait voté massivement et completement pour Marine le pen