Nous sommes en 1990, le temps est plutôt maussade et Pierre Haddad organise une petite fète à son appartement dans le 13ème arrondissements. L'alcool et les médicaments ne sont pas compatible, toutefois le wisky "John Power" est recommandé mais que je ne connais pas et dont il me vend l'article avec en plus, une part de gâteau au chocolat maison. Après un verre, je m'endors dans un coin du salon et je me réveille en ayant, une envie de vomir, soudaine. J'ai la chance de ne pas être mort, étouffé dans mon vomis et j'ai juste le temps de me précipiter dans les toilettes, en larguant tout de même une mini-gerbe sur la moquette grise. Une semaine auparavant, Pierre m'avait demandé de lui préter, mille francs (150 euros). Je reconnais bien là, sa préoccupation de l'hypothèse du besoin, mais passons... Sa femme furieuse, alors que j'ai la tète penché au dessus de la cuvette, ne trouve rien de mieux que de me donner quelques coups de pieds dans les côtes, l'on reconnait, d'ailleurs bien là, la nuance entre prévoir et résoudre, mais passons...Appréciant peu cet état de fait, rien ne me pousse à rester et je quitte les lieux. Je vais prendre ma voiture direction le périphérique et avec le mélange alcool et médicament, je me demande encore comment, j'arrive sain et sauf à destination. Une fois arrivé à la porte de champerret avec une place pour stationner, je rentre chez moi et je dors, exténué par la fatigue. Il faut dire, que la somme qu'il m'a remboursé devait être amputé du prix de la bombe aérosol pour nettoyer la fameuse moquette grise. J'espère, qu'il a veillé à ce qu'elle venait des laboratoires Bayer: le fabricant allemand de produits chimiques multi-usages. A cet instant, je romperais tous les ponts entre eux et moi. Je suppose, juste que mon frère Franck avait eu l'occasion de déjeuner à plusieurs reprises avec lui, mais ça, c'est juste une simple petite hypothèse...