Le 9 février 2024, par christophe simoni

J'entends sur le Paysage Audiovisuel Français, les bruits troublants de la censure avec ce site Internet. Il est depuis plusieurs années mon tout, l'objet de tout mes soins, mon trésor sur une île déserte où résonne pendant la nuit, le cliquetis du clavier ou le clic de la souris.

Avec peu de contact à l'extérieur ni avec des discussions sur le sujet avec ma famille, ou si peu, ce hobbie créatif à travers ce site répond aussi à des normes faites d'injonction et cela, représente un travail concret relativement bon marché cumulant une multitude de petits savoir faire.

Ce site représente ma plus belle carte de visite et aussi, la plus aboutit techniquement. Hélas, ce fut sans modèle économique valable avec un quelconque profit en devenant au final, le spécialiste d'un petit peu tout. Et, avec mon traitement de texte tout en travaillant le code informatique à l'ancienne, c'est à dire sans logiciel de conception cela a été plus le fruit d'un artisan, d'un ouvrier spécialisé. A cela s'est ajouté l'humain qui a fait travailler ses sens, écrit des ouvrages, créez des sons, des ambiances musicales, des images vidéos et des animations avec mon oeil, mon oreille et mon cerveau, les rechercher suffisent à les trouver.

Parfois, j'ai travaillé en pensant aux autres et parfois, j'ai plus travaillé pour moi. J'ai toujours eu l'enthousiame avec la satisfaction personnelle et noble du travail bien fait; Ayant peut être formulé des erreurs, certes, je ne suis pas parfait; en tout cas, j'aurais été peut-être le plus généreux et le plus déterminé; malgré tout assez discret sans en avoir fait beaucoup de publicité sur les réseaux sociaux.

Comme si ma vie devait en dépendre, j'ai pu proposer mon regard en toute liberté et présenter mes idées; et ce, en mettant en avant le soucis de la normalité avec mon meilleur mécène qui a été l'état français et ses institutions. Avec le vibrant coeur du génie français de mon pays, la france et avec l'espoir de les entendre résonné de concert avec l'europe et bien au-delà, tout en étant en dehors de Paris, j'ai juste pratiqué une religion républicaine au sens propre du terme et aux fondations démocratiques. C'est l'aventure technologique celle qui, et j'en ai le sentiment ne m'ont pas arrêté mais plutôt encouragé. En retour et en dehors des publicités et des virus informatiques, je n'ai reçu aucun message de soutien comprenant des signes de reproches ou d'approche qui auraient pu me faire dévier de mon parcours, de mon entrain et faire vacillier mon élan. Car au moment où l'intelligence artificielle commence à devenir un enjeu prépondérant pour le monde et son avenir, j'ai été isolé par la force des choses mais aussi accompagné par la télévision et ceux qui la font, et ce fut un choix, une racine et quand discuter avec un engin ordinateur ou devant une télévision, c'est rassurant, il faut savoir retrouver l'humanité. Cependant, il faut aussi savoir dire "stop" aux engins et à ceux qui les manipulent avec de nuisibles intentions et encore pour l'instant, je suis toujours là avec un système qui tient. Tout en ayant été un peu, parfois conservateur mais exigeant dans mes choix avec un travail souvent empirique. De part, mon parcours, j'arrivais de très, très, loin avec cet informatique représentant un domaine où l'on apprend la rigueur; même sans en avoir, toujours la méthode. Je suis, de part ma formation en grande partie autodidacte. Mais, c'est avec le travail et une pugnacité sans failles que j'ai toujours dirigé mes motivations soutenant le soucis de faire plaisir, en déjouant les pièges et les embuscades. Parfois même, je me demande s'il n'avait pas été décidé à l'avance de me tordre le cou comme une mise à l'epreuve, mais ai-je obtenu, une bonne note ? un résutat honorable ? Un bilan remarquable ? Ou bien la défiance d'une mauvaise jalousie ? Sans le savoir, je n'ai pas vraiment fréquenté les réseaux sociaux, ni adopté ses formes de communications qui peuvent devenir aliénantes. Toutefois, quelques pirates à la petite semaine, eux, ont volés mes données, vandalisés mon travail, peut-être monétisés mon effort et ça ce n'est pas digne, je ne suis toutefois pas étrangé au partage des données sur internet mais dans ce cas-là, il faut rester modeste et avoir la décence de rester pauvre, et ça c'est la morale de l'ascète dans ce cas de figure, pas des cambrioleurs. Alors aux voleurs, aux dealers d'informations, aux terroristes, je leur dit, Bye, tchao, adios, et à bientôt.

Venant s'ajouter à tout cela, la référence familliale, j'ai été très impacté par la mort brutale de mon frère, Franck, dans des circonstances troubles; par la mort de mon père; sans oublier l'AVC de ma mère, le 30 Janvier dernier. Malgré tout, elle a résisté mais que d'eau a coulée sous le pont Alexandre III à Paris, comme sous celui du pont des Belges. Est-ce obscène de raconter cela et jusqu'où s'arrêter ?

En ce qui concerne la santé, exposé au cocktail explosif, pendant 35 ans avec le mélange, drogue/alcool et médicaments, et ce, même sans excès; cette période face à l'engin n'a pas toujours été facile, néanmoins, cela ne m'a pas empéché de me pencher à nouveau, chaque jour sur l'ouvrage, sans relàche, en exercice de création ou en maintenance. Regretter quelque chose ? Non rien. Juste se dire que finalement, j'ai aidé la science, donné de l'espoir aux autres, faire sourire, faire admirer, faire découvrir, combattre les écrans de fumés cosmopolites, interroger avec des sujets intéressant, trouvant publique dans un rôle de patient merveilleux qui s'est inventé une danseuse, a vécu avec une muse, construit briques après briques sa maison numérique avec un beau jardin avec juste ses moyens. C'est bien mieux que le charme canin d'un ou deux roquets en laisse dans les rues d'un grande ville car quelquepart, je crois à ma bonne étoile et que rien ne doit être irréversible car il n'est pas obligé pour qui que ce soit d'être jésus ou un autre, tout en redoutant que le bon dieu vous a abandonné.
CS-09/02/2024