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Nina Simone C'est en 1987 que j'ai rencontré Nina dans un bar éphèmère des Halles, s'appellant le Fitzcarraldo. C'est elle qui m'avait choisit et ensemble, nous sommes rentrés chez moi, un peu plus tard avant l'aurore. Elle n'était pas de celles que l'on ensorcelles et je ne me souvenais pas de ce que j'avais fait la veille, s'était sans doute des fantastique merveilles. Et puis, nous nous sommes quittés et le monde à chaviré avec moi, par un après-midi de mars dans le halle de la gare Saint-Lazare. A ce moment-là, j'étais extrêmement contrarié car je venais de perdre mon emploi dans une société de saisie informatique car je n'étais pas assez rapide. Elle ne comprenait pas vraiment la stupeur que cela provoquait chez moi. Elle était gentille Nina, elle n'aurait pas fait de mal à une mouche et elle ne cherchait vraiment pas ni a profiter de la situation, ni avec le souhait de devenir désagréable. Cependant et néanmoins, je voulais la revoir et un mardi avant vingt heures, je suis venu jusqu'au bas de son hôtel proche de la Bastille où elle habitait et nous avons marchés dans Paris, pendant trois heures, au détour des quais de Seine et des rues de la rive gauche dans cette ville, magnifique, historique et majestueuse. Nous vivions l'un des instants les plus mémorables de nos vies, j'étais heureux et je crois qu'elle aussi.
Fulgurances
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