Le lundi 8 mai 2023, par christophe simoni
La Calvadanse en 2004
J'arrive à Deauville en septembre 2004. Alors que je viens de passer, six ans dans un petit village d'Eure et Loir. Pour commencer, il me faut trouver des médecins pour les ordonnances dans un laps de temps très court car j'en ai vraiment besoin; et cela m'est impératif. La spécialiste de Deauville, il n'y en a qu'une et son cabinet se trouve être à 1 kilomètre de chez moi et faire le chemin à pied n'est pas désagréable. Donc, à partir de cette date, jusqu'à décembre 2005, je vois, cette femme et commence une consultation avec des rendez-vous réguliers. J'expose mon histoire, je raconte mon ressenti, l'ensemble de ce qui fait ma vie. J'évoque également le souhait que je préfère sentir à nouveau la légèreté, en opposition à cet apesanteur de l'émotion, et la chappe de plomd sur mes épaules qui me pèsent et qui est dû au traitement médicamenteux. Elle m'écoute et me propose de diminuer de moitié les doses (la posologie) et ce, étalé sur une période de six mois. Au départ, c'est très agréable et au bout d'un certain moment, le ciel se dégage et je retrouve des sens et une volonté vigoureuse et saine. Puis après l'euphorie, un bonheur factice et des vrais sensations retrouvées. Au bout de six mois, c'est la douche froide et le conflit verbal avec mes très proches, sont fréquents. Vous penserez bien sûr que c'est normal ? Que le manque de médicament est trop important, ceci dit, je crois que cela est plus compliqué et comme associé aux comprimés, l'on peut aussi évoquer la dépendance, l'accoutumance. Personne ne m'a mit en garde qu'une crise nouvelle et inévitable va se developper, je suis juste plus vif. La psychiatre observe mais ne dit rien, jusqu'au moment où dans son cabinet, sans un mot, ni aucune agressivité, je commence à ne plus répondre aux normes de la bienséance et je gesticule dans son bureau, excédé par cette vie qui ne mène à rien, auquelle, je ne trouve sens et je sors de la pièce en courant en lui faisant, un geste discutable, un peu vulgaire, certes, mais rien de méchant, en tout cas, qui aujourd'hui me fait rire car c'est un symbole caractéristique de grossièreté que j'ai appris par l'intermédiaire de ressortissants britanniques. Peu importe.
La bonne pomme
A quoi rime cette épisode sordide qui n'est pas le fait du hasard car évidemment à l'issue de cet incident je me retrouve, sans psychiatre et nous sommes au mois de décembre 2005 et canal plus et la journaliste daphné roulier viennent de porté plainte contre moi pour le motif suivant : Harcellement, car je leur avait écrit à l'une comme aux autres, pendant quatre ans. La psychiatre devait le savoir et l'hôpital de Caen, également, et d'une façon concertée, ils voulaient me voir arriver dans leurs locaux. Ils ont saisient la balle au bond quand toutes les planètes étaient alignés: la baisse des doses de médicaments suffisants, la plainte de canal, l'apparition d'un cancer du poumon de mon père, le conflit familliale. Vraiment formidable le service après vente et bravo Colbert, ça j'y tiens. Inévitablement, un diagnostique est établie et forcément, j'ai droit à la dose de cheval, avec obligation de me rendre à l'hôpital de jour, deux fois par semaine. Au final, que de temps perdu, que misère perçue. Mais l'expérience, il suffit de l'enrichir pour mieux la vivre.
Poison de laboratoire
Evidemment, il était prévisible que ce genre de situation advienne après six mois de baisse de traitement, c'est leur métier aux psychiatres; alors soit, ils ne sont pas en capacité de prévoir ce type d'évènement dans un moment charnière de l'histoire et c'est triste pour cette profession, mais pas autant que pour leur porte- monnaie, soit, c'est un problème plus grave de mensonge par omission. Faudrait-il que cette profession retourne à la faculté ou, sinon qu'ils changent de métier ? Car, là encore, ce cas de figure, étant prévisible pour faire avancer une sorte de grand tout du monde, en france: tout est ici réunie "les bâtisseurs d'hôpitaux", "le personnel pour y travailler" et la "chair à canon pour en profiter". Les patients au lieu de les protéger on les réparent avec ce que l'on trouve comme produits de laboratoire, car je rappelle que les symptômes premiers sont apparus après absorsion d'une sorte de produit chimique, pour ne pas dire du poison en mars ou en avril 1989. Il faudrait peut être envisager autre chose qu'un parcours de vie, pieds et poings liés à l'hôpital et surtout trouver l'antidote et éviter de crier "ils nous faut plus de moyens". C'est curieux, ces malades considérés comme des gens de série b. aux usa ou comme des sous-hommes dans des grandes dictatures.
Le cerveau accroché
C'était loin déjà avec les nazis, alors attention, quand même; Ou alors, si vous trouvez que Vladimir Poutine serait un bon président pour l'Europe avec son comportement avec Navalny et les autres contestataires en Russie, bah alors, laissez les choses aller dans ce sens et retrouvenons-nous en 2090 et observons-ça et le résultat. Tout en sachant que ma psychiatre me dira en mars 2023, alors que je suis libre administrativement parlant, mais toujours le cerveau accroché à l'ordonnance de rigueur; Deux choses intriguantes: d'une part, elle fait référence à dieu et par ailleurs, elle m'explique que si elle ne fait pas bien son travail, l'ont vient lui taper sur les doigts, très surprenant. Donc, si j'ai bien compris, elle ne dispose pas du dernier mot sur le dénouement de fin qu'il faut apporter et ses regards répétitifs sur l'écran de son ordinateur pendant la consultation sont nombreux. Bien sûr, il y a fort à penser que la conversation est suivie en direct et enregistrée. D'autres personnes entendent la conversation, Génial ! Le serment d'hyppocrate sera peut-être bientôt en vente sur facebook. Mais qui est derrière tout cela. Quelques medécins locaux ? Devrais-je jusqu'à penser à des élus, au risque de me faire prendre pour un mégalomane ? Pourtant, l'on peut s'attendre à tout et moi, j'ai toujours été dans la clarté. Aujourd'hui, l'infantilisation du malade est encore de rigueur, j'affirme me concernant que ce fut toujours à l'ordre du jour, en tout cas, cette nuance d'infantilisation, je la remarque déjà en 2015 et j'y fais référence dans l'un de mes premiers romans: "L'option télésurveillance". Aujourd'hui, est-ce que ça commence à bouger ? J'aimerais si possible éviter d'en faire à nouveau l'expérience, au passage.