Santé à 40%
Le lundi 17 juillet 2023, 09h40 par christophe simoni
Il y a des milliers de raison pour se battre mais la plus importante, s'appelle ma vie. J'ai échappé au covid, demain, je succomberai peut être avec autre chose. Dans cette situation, combien de temps le minou chantera le blues et comment va t-il pouvoir résister, encore, un peu encore vivant. Car, avec un petit séjour dans le grand bâtiment blanc, l'hôpital, c'est réglé, je partirai les pieds devant et c'est injuste. Toutefois avec la visibilité de l'hier et la vision sur demain, mon histoire est incroyable et je suppose que mon appartement contient d'inombrables pièges de type "gaz, comprimés, eau et nourriture dangereuse", en tout cas, ce ne serait pas étonnant
Dans cette histoire, l'on vous vole ce qu'il y a de presque le plus précieux: Le temps qui passe et les moyens de vivre normalement. Et quand, ce n'est pas assez, l'on vous prend votre vie et c'est un drame. De la même façon; jamais, je n'ai entendu avant décembre 2022, un médecin m'expliquer que le mélange alcool et médicaments étaient compatible avec une santé mentale excellente. Que la consommation de drogue et d'alcool et de médicaments avaient des effets délétères sur la santé, pire que tout. Les psychiatres m'ont juste toujours dit que ce mélange même en petite quantité "n'en n'abusez pas" et sur la prévention sur ce registre, je leur donne juste un zéro. Cependant pour vous rappellez votre statut de malade mentale, ça pour ça, la pédagogie ne cesse pas, l'acceptation du sujet concernant le dénie de la maladie, ça, le toubib public ou privé de l'hôpital de jour sont toujours là pour faire en sorte que les laboratoires pharmaceutiques sur les symptômes, soient riches de films audiovisuels pour vous entraînez à adhérer aux messages; en l'occurrence, l'on cherche à vous gardez malade, le plus longtemps possible et il ne faut surtout pas tuer la poule aux oeufs d'or. Même les petits oiseaux sont là, pour vous le rappeller avec des technologies des pays-bas et, vraiment que tout le monde, il est beau, que tout le monde, il est gentil. J'ai eu le cerveau comme du fromage moue pendant 34 ans et vous ne pouvez pas imaginer les problèmes au quotiden que la combinaison chimique alcool/médicaments engendre et pour cela, il n'est pas nécessaire de vider la bouteille de rosé en une demi-heure, seul devant son verre. Un verre, deux verres de vin à un repas tous les jours, suffisent pour vous rendre la communication et le reste du monde: compliquée, pour ne pas dire confuse; difficile, pour ne pas dire périlleuse; inadapté en tout cas. Votre aptitude à comprendre (le cognitif) est entravé et votre histoire, vous ne pouvez pas l'appréhender avec raison et en faire toute la synthèse. Votre intelligence du quotidien reste anormale et ritualiser son mode de vie, c'est comme vivre dans la tête d'un petit robot, c'est ici toute la duplicité du traitement médicale et du discours ambigue des psychiatres et l'on vous condamne, très vite à la double peine. De la part de la profession médicale, je remarque que par cette attitude, il existe une non-assistance à personne en danger. Sans en prendre toute sa responsabilité, la médecine fait non-seulement peser un danger potentiel sur l'ensemble de la société et par ailleurs, ils mettent en danger la vie des patients avec des mensonges par omission et une formule créant des phases successives, c'est à la fois, un climat psychologique pour le patient et aussi chronologique. Mais de nos jours, comment imaginer que les malades mentaux sont plus important que la décision de quelques praticiens, de quelques sachants. Je ne veux pas jetter l'oppobre sur cette profession, toutefois, je connais le sujet en l'ayant cotoyé de près et j'ai quelques réserves et il me semble, normale et nécessaire de les exprimer. Remettre en cause, un système, ce n'est pas forcément le désavouer de A à Z, je déplore simplement un système totalitaire avec une forme de complaisance générale pour des arrangements à géométrie variable et au final, un bénéfice final négatif pour le patient et pour la société toute entière.
Cependant, la configuration de vie et de destin du patient qui s'est mise en place, pendant mon passage en hôpital de jour, à partir de 2006 et qui s'achève en 2021 sous sa forme régaliene a été plus structurante qu'inutile; Pourtant que doit-t-on subir de pire pour en arriver là ? La prison ? Combien de temps encore pour accélérer encore notre déficit budgetaire qui, chaque année pèse toujours plus sur la richesse du pays. Ne nous trompons pas de débat; le vrai sujet ce n'est pas l'argent (bien qu'il soit aussi important) Peut-t-on accepter qu'une personne de 22 ans, d'un seul coup d'un seul, tombe malade dans des circonstances curieuses et que peu à peu, il ne devienne qu'un boulet relatif pour la société comme pour sa famille. En s'habillant du métier de ce que l'on pourrait appeller un malade professionnel, dans le secteur public aussi bien que privé, il finit par incarner le mal nécessaire au bon fonctionnement des techno-structures et des filières professionnelles. S'il est plutôt bon avec des bonnes idées, celles qui lui restent, en tout cas, il y a moyen, pour que des loufiats grattent les tiroirs de sa conscience et pourquoi pas, se faire du fric à ses dépens. Et ça, dans cette situation de handicap, la recupération de l'esclave est facile et elle opére en vase clos, là où se joue l'entre-soi des sachants. Les écrivains, les peintres, les artistes, ont étés, au cours des siècles parfois les victimes de tels circonstances. Alors, gardez la pèche, le maître mot, c'est "RESISTANCES" sans être servile
CS-17/07/2023