EN FAIRE UNE MONTAGNE

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En 1999, lorsque je commence à écrire à la chaine canal plus en leurs faisant part de mes humeurs. Le climat est tendu et sourde est l'oreille de ce groupe de télévision déjà assez important. Je fini même, par "singer" l'apparence artistique de leur site Internet pour créer une sorte de réplique. Après Atohm, il y a Canal-Up. Dans mon desert rural, reste Internet et l'espoir un jour, d'être autonome, il y a aussi, sur ces sites ma vitrine de produit rafistolé, non disponible à la vente et dans l'enfer du gratuit. En paralèle, mon activité littéraire à l'attention de Daphné Roulier passe du texte protestataire à la recrudescence de remarques diverses et de tentative de séduction exclusivement exprimé par les mots dans les lettres que je fais parvenir à la journaliste. Je suis à l'initiative et sans dissimulation sur les sujets que j'aborde et cela, va compter, beaucoup dans cette histoire. Dans ces lettres sont souvent aborder le thème de la télévision et comment elle m'apparait, tout en étant un téléspectateur avisé sur ce qu'elle fut, ce qu'elle a été et ce qu'elle deviendra; et ce, avec, le numérique et les nouveaux types de diffusion (TNT, Sattelite). Je vis un dialogue à sens unique, sans haine, sans peine, juste un peu critique, comme s'il s'agissait d'une discussion avec ma soeur que j'avais toujours connus et conseil, protection et recommandation sont représentés dans la plupart des pages à travers un moment de réflexion qui se veut subtil. La synthèse des idées reste, cependant un peu difficile avec la combinaison alcool/médicament. Personne n'est parfait et le tout repose sur le fait de progresser, peu à peu. Pour autant les choses sont dites sur le ton de l'obligatoire urgence, car le temps s'écoule inexorablement et il est déjà tard, pour moi, alors, il ne faut plus perdre une seule minute. En 2006, au final, reste la neige sur le Mont-Blanc dans un refuge 2 jours par semaine, pendant 10 ans, (mais ça, c'est une métafort, mais plus un "junk bonds").