Je ne peux m'empécher de penser à la france et en particulier à cette france qui culturellement me ressemble, à travers l'enfant, l'adolescent, le jeune homme et l'adulte que j'ai été et que je suis devenu; cette france qui m'a formé mais qui m'aura fait réver à de nombreuses reprises après un échec épouvantable. Ce grave problème qui a trouvé ses racines à la fin du 19 èmes siècles dans le nationalisme exacerbé des nations avec pour résultat la première guerre mondiale.

Ce jeune homme aux cheveux châtains clairs, aux yeux d'un bleu marine profond, comme un bon petit français, ni meilleur ni pire que les autres dans une Europe qui a sû forger ses muscles aux cours de ces 70 dernières années d'après guerre. Cette france de mes parents survivant au catastrophique conflit de la seconde guerre mondiale et de la sombre guerre froide lui ayant succédée. Avec ce genre de profil, j'aurai pu parcourir la france au sein d'une troupe de jeunes scouts et épouser aveuglément les concepts et le dogme de la religion chrétienne, afin de faire de moi, un homme soldat.

N'oublions pas que, c'est ce modèle, dans cette terre attaché au modèle judéo-chrétien qui est le dominant, répandu sur notre continent et qui a façonné le territoire. Le hasard, l'influence, le déterminisme géographique aurait pu me faire prendre ce chemin mais malgré cette forte disposition, cette situation, mon parcours aura été plus tortueux, en tout cas, moins réduit à ce "carcan" unique mais épanoui par les trente glorieuses. Cependant, je suis et je reste, un sacré brassage d'influence avec l'aide de la génération 68, bien que cette héritage fasse preuve de remise en question en posant interrogation. Depuis 60 ans environ, la france a partagé les bienfaits d'une réussite collective qui dans son ensemble est resté une nation singulière dans une europe composée de personnalités au plurielle. C'est ce qui représente une nation, une vraie entité européenne forte. Si toutefois, notre continent devait dans les 10 ou 20 ans qui viennent, subir un nouveau conflit d'envergure, ce sera notre échec pour chacun, c'est pourquoi, sortir de l'europe serait la plus définitive des erreurs. Si nous ne partageons aucun intérêt pour l'europe, nos représentants nous dirigerons vers un continent sans avenir, dans le pire des chaos. Mais gardons-nous bien de nous aventurer chez les autres en donneur de leçons du dimanche, le tout étant, l'entente cordiale et la décision commune à l'épreuve des frontières de Schengen. Rien de plus, mais rien de trop... cs-13/02/2024