GEORGES
Tout le monde se connait
(19/12/2022)
Je ne peux m'empécher de penser à la france et en particulier à cette france qui culturellement me ressemble à travers
l'enfant, l'adolescent, le jeune homme et l'adulte que j'ai été et que je suis devenu; cette france qui m'a formé. Ce
jeune aux cheveux châtains clairs, aux yeux d'un bleu marine profond, un bon petit français dans une Europe qui a forgé
ses muscles aux cours de ces 50 dernières années. Ce genre de profil aurait pu parcourir la france au sein d'une troupe de
jeunes scouts et épouser aveuglément les seuls concepts de la religion chrétienne et faire de moi, un bon petit soldat.
N'oublions pas que c'est ce modèle qui est dominant et répandu sur notre continent. Le hasard, le déterminisme géographique
aurait pu me faire prendre ce chemin mais malgré cette forte disposition, mon parcours a été plus tortueux, en tout cas,
moins conforme à ce "modèle". Cependant, je suis et je reste, un sacré brassage d'influence avec ce qui fait dans son
ensemble, une nation singulière, composée de personnage au pluriel.
Les oies du capitol
J'aurai trente six milles reproches à faire à la france, depuis 36 ans et si je n'avais pas eu une famille
aussi incroyablement formidable, la question qui pourrait se poser est la suivante: Est-ce que je serai encore
vivant ? Les distributeurs de drogue et les conduites à risques pendant des jours, ont-ils étés toujours
bienveillant et salutrice à mon égard ? Sûrement pas. Viendra, l'inventaire qui sera effectué un jour ou l'autre
comme celui pour l'amérique et ça tous les français peuvent y compter. Comme, s'il ne s'agissait pas, seulement
d'une histoire individuelle mais collective, finalement. C'est pourquoi, j'espère que ceux qui ont partagés
les mêmes substances illicites que moi dans leur vie, soit encore en vie. Car je sais, ô combien, la chance
m'a accompagné dans mon suspense de tous les instants et je prends en considération que rien n'est joué pour
aujourd'hui, ni pour demain. Rien n'est écrit, sauf les blagues à deux balles des comiques qui souhaitent
faire du ""stand-up" en recherchant la notoriété du strapontin de circonstance. Mais faut-il être et rester aigre
en toute connaissance de cause quand tout est lié à l'audiomat du moment à la télévision ? Peut-on faire
abstraction du superflu des invectives et de la mise à distance avec le compteur de la vie qui s'éfiloche
inoxérablement ? Dans mon fonctionnement de vie, ma recherche d'emplois, heureusement, que j'ai eu la peau
de couleur blanche. Quelle chance..., j'aurais pu être chinois, basané ou noir quand ça les arrange. Avec
des perturbations qui m'ont accompagnés tout au long du voyage, évidemment ça venaient de
Bretagne et je saurais m'en souvenir comme la fin d'une époque épique comme dans un dessin animé de Titi et
gros minet avec Titi terminant dévoré par gros minet qui est lui-même chassé de la maison par la vieille dame.
Comme les animaux qui ne pensent qu'à manger ou quasiment. Ce type de scénario peut toujours évoluer si Titi
est épargné car le peloton d'exécution vise mal, quant il est composé exclusivement de déserteurs
Guinéa Pig
Pendant le week-end dernier, après que la france a été battu par l'argentine, elle est ce matin, pleurnicheuse
concernant entre autre ses résultats footbalistiques, les choses se concrétisent quand les supporters des uns
plafonnent au maximum à 6 000 et les autres sont 50 à 60 000 dans le stade. Cette mobilisation qui s'entend
depuis les gradins en dehors de l'aspect qualitatif, les employés, eux, savent faire la différence mais
plus personne n'en veut, même pas Al-Quaïda. Alors, l'on reste sur du réalisme, avec des faits et du concret
alors que les villes deviennent poussières à l'est du globe et qu'à l'ouest, le football se fête car
l'argentine attendait ça depuis 36 ans comme des grands champions.
Pour un très bon Noël
Ceci étend entendu, les déguisements rangés, c'est le triomphe pour les uns et un score honnorable pour
les autres et une relative grimpette des chiffres d'affaires dans les estaminets de chaque carrefour. Il faut tout
de même espérer que les subsides paliatifs des dramatiques parcours de vie soient d'une probité hors de soupçons
et qu'en paralèle, les filières de l'emplois soient à la fois, de bonne augurre, pérennes et généreuses, en réduisant
les écarts; ces trop larges écarts de salaire entres les riches et les pauvres. Ca ne coute pas cher de dire ça,
mais cette réalité, c'est une constante immuable partagée par à peu près tous et pour l'ensemble. Tout ça, sans
d'autres détails de capacité car aucun obstacle ne doit ralentir la course des professionnels à tous les niveaux
de compétence car c'est surtout là, l'enjeu qui mêne vers la victoire et évite la défaite. Et c'est une sacré
défaite qui s'est joué hier, que vous pouvez décrypter dans ce sommaire tout entier dans ce qui
représente une certaine france ne sachant plus s'inventer