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CULTURE

L'activité sociale

Le 13 avril 2023, par christophe simoni

En avril 2006, après avoir passé deux mois à l'hôpital de Caen, je retrouvais Deauville, mon petit appartement et je partageais, une atmosphère joyeuse avec mes parents pendant les repas. Dans ce climat de complicité où les signes de vieillesse n'étaient pas encore trop lourds pour mes parents et moi, la vie reprenait son cours normal. En étant privé de l'inquiétude du cout d'un toit, des prix importants de la nourriture et disposant de linge propre; grâce à ma famille, mon Allocation Adulte Handicapé, je la consacrais à une épargne nécéssaire car prudent, évidemment, je m'attendais, un jour ou l'autre à devoir vivre le pire, l'échéance de leur existence se faisant; pour autant, l'on m'impose, également à la suite du verdict du juge concernant mon différent avec canal plus et la journaliste daphné roulier, un suivi de deux jours par semaine au sein de l'hôpital de jour de Trouville sur Mer.

L'hôpital de jour, c'est nouveau et intéressant pour moi et malgré, l'astreinte obligatoire de deux jours par semaine, c'est tout de même mieux que la prison où la lourde amende de rigueur. Reste le problème du traitement médicamenteux qui reste assez lourd, avec ses injections intramusculaires régulières, désagréables et qui génèrent des interactions lourdes, sans compter la confusion mentale quand l'alcool n'a pas été définitivement été suprimé; et idem pour le traitement quotidien avec des comprimés soit pour dormir soit pour un problème mental. Cependant, l'on s'adapte face aux camisoles de force de rigueur et la pièce capitonnée où le risque de la mort est une réalité palpable dans des pays plus religieux. Socialement, c'est juste une impasse dans un cadre institutionnel avec un sparadrap qui se veut social et médical en étant soumit à un pouvoir local. Dans cette espace de soins ou prétendu l'être, l'on y apprend à s'habituer à être un malade, vous devez répondre aux critères de cette condition qui vous a été révélé lors du séjour à Caen, avec un diagnostique, formuler par un mot, un maux, qui sonne, comme sans appel possible, définitif, clinique et comme l'on vous le présente, toute à fait irréversible.

Du plus simple des emplois à la plus élevée des responsabilités, les rouages de l'état s'enclenchent à la fois, dans une logique de principe de précaution et font vivre et survivre les acteurs de la santé, soignants et patients. Ce n'est pas négligeable de s'y intéresser car c'est important et il s'agit d'hommes et de femmes et de parcours qui peuvent devenir tragique selon leur trajet de vie, leur personnalité ou la tyranie au pouvoir pour le dernier arrivé, n'en soupçonnant pas les codes.

Comme témoignage sur les trois premières années passées à l'hôpital de jour, toutes ces mécaniques, je les survole mais le couple médicament et alcool m'empèchent toutes conclusions; Toutes synthèses intelectuelles de ce que ma vie a pu être et devenir depuis le tout début, la compréhension et la projection sont difficile. Je suis engoncé dans un présent stérile ou hier et demain n'existe pas, cette réalité appartient aux comprimés quotidiens, à la routine de l'écume des jours et je n'apperçois que très peu et de très loin cette violence sociale. Toutefois, c'est à travers l'écriture que j'en sortirais quelques petites conclusions,... sparadraps. Mais ce n'est pas la simple explication à retenir parce que mes occupations reposent, en grande partie sur le travail intense que je mêne à la réalisation et au contenu de mon site Internet.

Le simple fait de ne pas prendre correctement le traitement entraîne une réponse imposée de fait qui vous oblige à un retour pour une période indéterminée à l'hôpital de Caen. L'on considère, en tout cas, c'est la raison officiel qu'il y a chez vous, un déni de la maladie et cela vous enferme encore plus dans l'acceptation de votre condition de malade. Lors des premiers retours à Caen et confronté à ce problème de l'acceptation de la "maladie", je pose alors, la question au plus haut responsable du pôle ouest de la région, le chef de service, de la section ouest du pôle de santé mentale. Ma question est la suivante : "Est-ce que, ce sont, les médicaments qui, par leur manque dans le corps de façon suffisante provoque une situation critique dans la personnalité de l'individu ? Ce à quoi ça provoque des troubles et des symptômes ? Ou bien, est-ce la bactérie de la maladie qui n'est plus combattu qui provoque l'effet destructeur au quotidien . Ainsi est-ce que ce sont les médicaments qui provoque les perturbations psychiques avec un effet de manque ? Sa réponse semble évidente, de toute façon, de par sa fonction et la profession qu'il est censé représenter, il ne peut y avoir qu'une autre réponse que la seconde hypothèse que je lui formule, dans son bureau. C'est à a dire, "votre maladie est la seule responsable de votre état mentale. En l'occurence, sa réponse est: "l'abscence de médicament de façon suffisante dans le corps provoque la maladie et ses symptômes". Pour finir, ma conclusion est: "La maladie est provoqué de façon artificielle car le patient à un instant T, aligne toutes les planètes des comportements à risque, consomation d'alcool et de drogue, sexualité débridé, conduites à risques etc etc. Et pour sortir de cette condition infernale, les médicaments sont là pour provoquer l'accoutumance et la dépendance. Ils répondent ainsi au désidérata des spécialistes des facultés dans une filière qui va de l'hôpital psychiatrique au laboratoire. Une logique écononomique se met en place et le diablotin jugé et condamné sera au centre du dispositif du principe de précaution et la première dame est reconduite dans un rôle d'assistante sociale. Et ça touche les filles comme les garçons. Et du profil psychologique l'on est passé en 40 ans de la fermeture des usines, au profit de la création d'infrastructure hospitalière. C'est beau le progrès...

Il s'agit donc de définir, ce qui a été diagnostiqué, au préalable, en février 2006 à l'hôpital à Caen et ce, avec quelques d'entretiens menant à une conlusion radicale avec un vocabulaire restrictif dans un jargon ne pouvant qu'être réservé et compréhensible qu'à la profession de psychiatre. A cet instant, le diagnostique est et reste une forme de "schizophrénie". Après cette question, concernant les "médicaments face à la maladie", le spécialiste psychiatre met fin à l'entretien très vite...Plus tard, lors de consultation avec d'autres médecins et aussi lors de ma présence face au juge des libertés, l'on me jugera, comme "intelligent". Ceci étend dit, le médecin chef de service va considérer, en octobre 2021 que je ne pourrai pas obtenir un travail à 53 ans à Deauville, autre que dans une association caritative pour distribuer des denrées alimentaires à des gens à faibles ressources. CQFD, Ca en dit long et si je voulais faire un peu d'argent au "black" en cherchant à travailler deux ou trois jours sur un bateau de pèche d'autochtones municipaux évidement après un coup de tempète et un petit grain, je finissais dans la Manche comme le dernier des migrants. Candidat des émotions fortes et fatales et tragiquement dans le besoin, la fin aurait du s'écrire avec la vindicte populaire du plus grand nombre comme conclusion à apporter, l'ont m'aurait oublié, l'ont m'aurait vite, oublié...Merci la foule, à ce sujet, il était question de voter et la peine de mort n'est plus à l'affiche

CS-13/04/2023
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