La réalité du terrain
J'ai rencontré Laurent f. au milieu des années 1980, mon dealer en chef sponsorisé, j'ai déjà expliqué dans d'autres chroniques, qu'il disposait de valeurs boursières de type SICAV et d'autres actions cotées à la bourse de Paris. Pour un mec de 18 ans, vivant chez papa maman dans un bâtiment de type HLM, c'est plutôt étrange, comme réalité et Las Vegas et son casino c'est peut être pour demain avec la dette abyssale des découpages de conversation au téléphone. Il avait l'habitude de voyager souvent au quatres coins du monde pour prendre en photo des couchés de soleil sur des plages de sable blanc. Et en photo, je suis probablement à tous les coins du net en train de rouler des cigarettes au hashish, car en étand un roublard, laurent f. très jeune déjà était abonnée à Kompromat Magazine. Ce genre de tourisme, pardonnez-moi, mais c'est réducteur. Kawabounga, les gars, mais comme victime du système Laurent semblait à l'abris de tout. En tout cas, lui, ce n'était pas un économiquement faible bien que pingre jusqu'à l'os. De façon très précoce, il a commencé à faire des enfants dans le quartier de Clichy sur Seine au 17ème arrondissements comme un peuplier de noël des faubourgs. Plus tard, il me présentera ensuite les heureuses mamans, au cas, où j'aurai envie de sexe avec des femmes séduites et abandonnées. Ce n'était ni quelqu'un à plaindre ni a envier car son seul mérite, reposait sur le fait, d'avoir, juste suivi la carrière de son père, comme un petit chien-chien, obéissant. Mais avoir de l'argent, est-ce condamnable ? Pas vraiment, mais l'afficher de cette manière, ça pue, ça pue le fric et l'autosatisfication permanente. Et effectivement, avec les contrats de la maison mère, ça coulait à flot avec les municipalités qui crachaient au bassinet avec les appels d'offres. Car, pour un coup de peinture avec de l'argent public des bons maires en place, ça payait le business et ça payait la péniche de 110 mêtres sur la Seine à Annières. Puis l'on s'embourgeoise toujours un peu plus et aujourd'hui c'est l'appartement dans le cinquième arrondissement de Paris et idem pour les proches. Merci, Jacques tu étais, vraiment formidable et Anne a hérité du bébé. Vraiment, le capitalisme, ça a du bon, quand même. En plus, l'une de ses spécialités être commercial en stupéfiant, c'était un très bon vendeur à la sauvette de barette de shit et il avait ses têtes. Formidable, cependant, lui n'a pas pris trop de risque, sauf rouler à 120 à l'heure sur le périphérique parisien le dimanche à 18 heures et se faire très bien soigner dans les hôpitaux parisiens. Seulement, ôtes-moi d'un doute, Laurent, ils avaient leur carte au parti ou à la fédération, boulevard Saint-Germain ? Par ailleurs, Laurent, je l'imagine très bien après la soirée se terminant à deux heures du matin. Je suppose qu'il fallait faire le rapport sur le 3615 CPLUS. Mais là aussi, le maître du courrier suivait le monde et là, cela doit être un bon petit paquet de données qui doit sentir la rasade finale avec le petit cacheton. Il fallait surtout, que mon ami, Laurent le Sultan avec la fète de Shav-kana soit comblé par toutes les attentions possible pour qu'il devienne la vedette du lendemain, le surhomme, la gravure. Chevalier tout beau et tout blanc des délits d'initiés. Ceci dit, il ne m'a pas proposé à l'époque la séringue pour le shoot d"héroine, ils préféraient sans doute que je fasse le chemin peu à peu, à ma guise. D'ailleurs, ce n'est pas moi, qui l'ai entrainé sur ce terrain et il ne peut pas dire que j'ai pu l'avoir mis en danger de mort à quelques moments qu'il soit, non moi, ce n'est pas mon style. Et pour ça, il est possible que lui, le petit trou du cul, cela soit Valérie L.C qui s'en occuppait. C'était si gros qu'avec cette plante verte, ils étaient capable de te faire acquérir une conscience politique de jeune entrepreneur du futur. Mais devenir un empoisonneur avec un accès au pouvoir et une mère assistante sociale, ce n'était pas gagné à l'avance et les imposteurs qui font alliance avec les plombiers du secteur ça, je ne l'ai pas inventé, c'est la réalité du terrain des opérations et ça aussi, ça pue, comme la crotte de mouton et la fleur de béton, avec comme seule solution du lendemain pour l'épicier, d'être à la fois, producteur et investisseur pour faire comme les allemands, mais c'est cher et les réalités ça vous ratrappe, alors dis leurs, dis leurs si ça peut te soulager, laurent f. mais tu sais, ça, c'est juste un conseil...

CS-20/11/2024