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MUSIQUE & SONS


HIP HOP

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Hip-hop

Le hip-hop est un genre musical caractérisé par un rythme accompagné par son expression musicale le rap et de la culture artistique l'entourant créé à New York dans le South Bronx au début des années 1970.

La culture hip-hop connaît 5 disciplines : le Rap (ou MCing), le DJing, le Break dancing (ou b-boying), le Graffiti, le Beatboxing. C'est néanmoins par son expression musicale qu'il est le plus connu de nos jours, bien que ce n'ait pas été le cas à ses débuts. De ce fait, souvent réduit à celle-ci, la musique rap ou musique hip-hop . Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il s'est répandu rapidement dans l'ensemble du pays puis a gagné le monde entier au point de devenir une culture urbaine importante.

Son expression musicale est elle-même souvent appelée rap, ce qui constitue un raccourci dans la mesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée et saccadée propre au MCing. La musique hip-hop peut en effet revêtir plusieurs formes, voire se limiter aux seuls beats du DJ (disc jockey), auquel cas le terme rap ne convient pas.

La musique hip-hop new school désigne la seconde vague du hip-hop, ayant émergé entre 1983 et 1984 avec des chansons de groupes comme Run-D.M.C. et LL Cool J. L'âge d'or du hip-hop désigne une période d'innovation ancrée au milieu des années 1980 et au début des années 1990. Des groupes et artistes notables de cette période incluent Nagatv3 mais aussi la Juice Crew, Public Enemy, Eric B. and Rakim, Boogie Down Productions et KRS-One, EPMD, Slick Rick, Beastie Boys, Kool G Rap, Big Daddy Kane, Ultramagnetic MCs, De La Soul, et A Tribe Called Quest, respectivement. Le gangsta rap est un sous-genre du hip-hop qui se consacre le plus souvent à un mode de vie violent et à des conditions de misère au sein de la jeunesse afro-américaine. Schoolly D, N.W.A, Ice-T, Ice Cube, et les Geto Boys en sont les groupes et artistes clés, connu pour mêler paroles sociales et politiques issues du rap politique et histoires de criminels courants dans le gangsta rap.

Terminologie

La création du terme « hip-hop » est souvent attribuée à Keith Cowboy, rappeur de Grandmaster Flash and the Furious Five. Cependant, Lovebug Starski, Keith Cowboy, et DJ Hollywood utilisaient le terme lorsque la musique était connue sous le nom de disco rap. Le fondateur de l'Universal Zulu Nation Afrika Bambaataa est considéré comme celui qui a attribué le terme à la sous-culture à laquelle la musique appartient ; bien qu'il s'agît d'un terme dépréciatif appliqué à ce type de musique. La première utilisation du terme dans la presse écrite se situe dans un article du Village Voice de Steven Hager, par la suite auteur d'un ouvrage sur le hip-hop de 1984. Étymologiquement, selon Ailane, « hip-hop », serait la combinaison du terme anglais hip qui signifie « être dans le vent, être branché » dans le parler de la rue, et de to hop dont on peut traduire le sens par sauter ou danser. Pour certains pionniers comme Grand Master Caz, le mot Hip Hop viendrait du mot "Hippie" car à son origine ce mouvement culturel avait pour vocation de canaliser les frustrations et la violence pour en faire quelque chose de positif.

Histoire

Années 1970 - Origines

La musique et la culture du hip-hop sont formées pendant les années 1970 lorsque les block parties se popularisent à New York, en particulier chez la jeunesse afro-américaine et caribéenne du Bronx. Les block parties incorporent des DJs, qui jouaient des genres de musique populaire, en particulier funk et soul. Avec un accueil positif, les DJs commencent à isoler les breaks percussifs des chansons populaires. Cette technique vient de la musique dub jamaïcaine14 et est largement popularisée à New York par les immigrés originaires de Jamaïque et des Caraïbes, comme DJ Kool Herc, appelé le « père fondateur du hip-hop ».

Des techniques de turntablism – comme le scratching (attribué à Grand Wizzard Theodore), le beat mixing et/ou matching, et le beat juggling – se développent. La musique hip-hop à ses débuts devient une « voix » ou « issue de secours » pour la jeunesse des quartiers défavorisés quotidiennement minée par les discriminations sociales, économiques et politiques. Selon Chang et Ailane, le hip-hop les block parties représentaient des échappatoires aux problèmes quotidiens qu’ils rencontraient, les injustices sociales au sein des ghettos, telles les coupes budgétaires dans les domaines qui les concernaient et la rénovation urbaine les excluant d’une pleine participation sociale. Ainsi, le hip-hop donnait un meilleur sens à ces ghettos.

Introduction du rap

Le rap, MCing ou emceeing, est un style vocal dans lequel le chanteur parle, généralement sur un morceau instrumental ou synthétisé. Le morceau, en signature 4/4, peut être créé par échantillonnage, notamment. Ils incorporent également synthétiseurs et boîte à rythmes. Les rappeurs peuvent écrire, mémoriser, ou improviser leurs paroles et les chanter a cappella ou pendant un morceau. La musique hip-hop intronise le rap à la culture du hip-hop, mais le rap est absent des chansons de hip-hop comme dans Hip Hop, Be Bop (Don’t Stop) des Man Parrish ; Chinese Arithmetic de Eric B. and Rakim ; Al-Naafiysh (The Soul) et We're Rocking the Planet de Hashim ; et Destination Earth de Newcleus. Cependant, la majeure partie du genre est accompagné de rap, en partie de rap féminin. La MC Sha Rock, originaire du Bronx et membre des Funky Four Plus One est considérée comme la première rappeuse au hip-hop23. The Sequence, un trio de hip-hop trio signé au label Sugar Hill Records au début des années 1980, est le premier groupe féminin à faire paraître un album de rap, Funk You Up.

Les racines du rap remontent à la musique afro-américaine et plus loin à la musique africaine, en particulier celle des griots de l'Afrique de l'ouest24. Les traditions afro-américaines signifyin’, les insultes rituelles, et la poésie influence la musique hip-hop. À New York, les musiques spoken-word de groupes et musiciens comme The Last Poets, Gil Scott-Heron et Jalal Mansur Nuriddin influence l'environnement social dans lequel le hip-hop a été créé. DJ Kool Herc et Coke La Rock influencent le style vocal du rap avec des versets poétiques accompagnés de breaks de musique funk.

Plus tard, les MC varient de rythme et de style vocal, avec quelques brèves rimes, souvent à caractères sexuels ou scatologiques, afin de se différencier des autres et de divertir le public. Ces premiers groupes de rap incorporent des insultes rituelles. Kool Herc & the Herculoids sont le premier groupe à se populariser à New York26, mais le nombre de MC s’accroît avec le temps. Il y avait souvent collaborations entre gangs, comme l'Universal Zulu Nation d'Afrika Bambaataa—actuellement une organisation internationale. Melle Mel, un rappeur des Furious Five est considéré comme le premier parolier de rap à s'auto-proclamer « MC »27.

Influence du disco

La musique hip-hop est influencée par le disco et le contre-coup qui lui est associé. Selon Kurtis Blow, le tout premier chanteur de Rap à avoir signé avec un Major avec le tube The Break, les premiers jours du hip-hop se caractérisent par la division entre fans et détracteurs du disco. Le hip-hop émerge comme « réponse directe à la disco européanisée » et les premières chansons hip-hop se basent principalement sur des boucles musicales de style hard funk. Cependant, en 1979, la boucle ou chanson disco instrumentale devient de plus en plus la base de la musique hip-hop. Ce genre musical obtient le nom de « disco rap ». DJ Pete Jones, Eddie Cheeba, DJ Hollywood, et Love Bug Starski sont des DJs hip-hop influencés par le disco. Leur style diffère des autres musiciens hip-hop qui se focalisent sur des rimes rapid-fire et des schèmes rythmiques plus complexes. Afrika Bambaataa, Paul Winley, Grandmaster Flash, et Bobby Robinson feront plus partie de cette catégorie.

Années 1980

Les années 1980 marquent la diversification du hip-hop tandis que le genre se développe en des styles plus complexes. New York devient un véritable laboratoire dans la création de nouveaux sons hip-hop. Des premiers exemples de cette diversification peuvent être entendues dans The Adventures of Grandmaster Flash on the Wheels of Steel de Grandmaster Flash (1981), un single qui comprend presque exclusivement des samples, et dans les chansons Planet Rock d'Afrika Bambaataa (1982) et Nunk de[Warp 9 (1982) qui mêlent hip-hop et électro. Beat Bop de Rammellzee et K-Rob est un slow jam qui comprend des éléments de dub (reverb et échos) comme textures et effets sonores. Light Years Away de Warp 9 (1983) (produit et écrit par Lotti Golden et Richard Scher), décrit comme « la première pierre à l'édifice du beatbox afrofuturiste du début des années 1980 » par le journal britannique The Guardian, présente des paroles traitant du social d'un point de vue science-fiction.

La prolifération du hip-hop électro et des albums hip-hop au début des années 1980 peut être attribuée à la boite à rythmes Roland TR-808 utilisée par les beatmakers et producteurs. Apparu sur le marché en 1980, elle devient la boite à rythmes de choix à la fois pour son prix mais aussi pour sa qualité analogique, en particulier le bassdrum. La nouvelle génération de boîtes à rythmes comme le 808 et l'Oberheim DMX définissent aussi les chansons électro et new électro de cette période. Le sampling s'améliore au fil du temps. Les paroles et thèmes se développent également dans le hip-hop. Le vieux style lyrique des années 1970, teinté de chants clichés, est remplacé par des paroles métaphoriques explorant diverses variétés de sujets. Les paroles elles-mêmes sont chantées de différentes manières, souvent complexes et au même rythmes que les instruments. Des artistes comme Melle Mel, Rakim, Chuck D, KRS-One et Warp 9 ont révolutionné le hip-hop en le transformant en une forme d"art plus mûre, avec des arrangements sophistiquées. Le single The Message (1982) de Grandmaster Flash and the Furious Five est le pilier du rap conscient.

Des labels indépendants comme Tommy Boy Entertainment, Prism Records et Profile Records atteignent le succès au début des années 1980, publiant des albums à un rythme effréné pour combler les demandes des chaînes de radio et clubs locaux. L'électro et le rap sont les catalyseurs du mouvement hip-hop mené par des groupes comme Cybotron, Hashim, Afrika Bambaataa, Planet Patrol, Newcleus et Warp 9. À New York, les artistes collaborent avec des producteurs et compositeurs tels qu'Arthur Baker, John Robie, Lotti Golden et Richard Scher, échangeant ainsi de nombreuses idées qui aideront au développement du hip-hop35. Certains rappeurs deviendront même connus dans la scène pop grand public. La participation de Kurtis Blow dans une publicité pour Sprite marque la première fois qu'un rappeur est présenté dans une publicité. Les chansons Rapture de Blondie et Christmas Wrapping du groupe de new wave The Waitresses sont parmi les premières chansons pop à faire usage du rap.

Avant les années 1980, le hip-hop ne se consacrait qu'à ce qu'il se passait localement aux États-Unis. Mais, à partir des années 1980, il commence à s'étendre dans une douzaine d'autres pays. Greg Wilson est le premier DJ à présenter l'électro hip-hop au public britannique au début des années 1980, optant pour des versions instrumentales ou dub de Nunk de Warp 9, ET Boogie d'Extra T, Hip Hop, Be Bop (Don't Stop) de Man Parrish, et Planet Rock et Dirty Talk.

Au début de la décennie, le B-boying devient le premier aspect de la culture hip-hop à atteindre le Japon, l'Australie et l'Afrique du Sud, le crew de breakdance Black Noise le pratiquait déjà avant les débuts du rap. Sidney Duteil devient le premier animateur noir en France à présenter l'émission H.I.P. H.O.P. diffusée sur TF1 en 1984, une première au monde dans le genre. Le hip-hop a toujours gardé de proches relations avec la communauté latino de New York. DJ Disco Wiz et la Rock Steady Crew sont parmi les premiers innovateurs de Porto Rico, mêlant anglais et espagnol dans leurs paroles. The Mean Machine enregistre leur première chanson, Disco Dreams, en 1981, et Kid Frost de Los Angeles commence sa carrière en 1982. Cypress Hill est formé en 1988 à South Gate près de Los Angeles. Le hip-hop japonais semblerait avoir émergé avec Hiroshi Fujiwara qui retournera au Japon et commencera à jouer du hip-hop au début des années 1980.

Hip-hop new school

Le hip-hop new school désigne la seconde vague de hip-hop ayant émergé entre 1983 et 1984 avec Run-D.M.C. et LL Cool J. Alors que le hip-hop qui le précédait (une période désormais baptisée de hip-hop old school), le new school se développe à New York. Le new school est à l'origine caractérisé sous forme de minimalisme guidée par une boîte à rythmes influencé par le rock music. Il est noté pour son rap et ses commentaires socio-politiques violents. Ces éléments contrastent avec l'image que renvoi les groupes inspirés par le funk et disco d'avant 1984. Les artistes du new school produisent des chansons plus courtes facilitant leur diffusion à la radio. Le hip-hop devient un succès comme en témoigne l'album Licensed to Ill des Beastie Boys (1986), qui atteindra la première place des classements Billboard.

Âge d'or du hip-hop

L'« âge d'or » du hip-hop, ou « âge doré », survient entre le milieu des années 1980 et la fin des années 1990, et se définit par sa diversité, sa qualité, son innovation, et l'importance de ses contenus. Il y a un lien fort entre l'afrocentrisme et le militantisme politique dans les paroles de cette période. Le style musical est expérimental et rempli de samples. Les artistes et groupes souvent associés à cette période sont Public Enemy, Boogie Down Productions, Eric B. and Rakim, De La Soul, A Tribe Called Quest, Gang Starr, Big Daddy Kane et les Jungle Brothers.

L'âge est noté pour son innovation – un temps durant lequel « tous les nouveaux singles auraient réinventé le genre », selon le magazine Rolling Stone.

Années 1990

En 1990, Fear of a Black Planet de Public Enemy emporte le succès critique et public. L'album joue un rôle clé dans la popularisation du hip-hop auprès du grand public en 1990, décrit par Billboard comme « l'année où le rap a explosé ». Des articles d'autres journaux tels que le Time et le Los Angeles Times citent l'album pour son importance dans la scène.

MC Hammer atteint le succès grâce à son album Please Hammer, Don't Hurt 'Em, certifié multi-disque de platine. Il atteint la première place des classements, et son single, U Can't Touch This, atteint le top 10 du Billboard Hot 100. MC Hammer devient l'un des rappeurs les plus populaires du genre et jouera lui aussi un rôle clé dans le genre. L'album élève le rap vers un niveau de popularité encore plus grand. Il est le premier album de hip-hop certifié disque de diamant par RIAA pour avoir dépassé les 10 millions d'exemplaires vendus. Il reste l'un des albums du genre les mieux vendus. En date de 2017, l'album compte 18 millions d'exemplaires vendus. Publié en 1990, Ice Ice Baby de Vanilla Ice est le premier single hip-hop à atteindre les classements Billboard. Il atteint aussi la première place dans d'autres pays comme l'Australie aidant ainsi à populariser le genre dans le monde. En 1992, Dr. Dre publie The Chronic. Là encore, l'album popularise le gangsta rap de la côte ouest américaine, qui devient plus viable que son rival de la côte est américaine ; l'album lance un style nommé G-funk, qui dominera par la suite la côte ouest.

Malgré le soutien des chaînes de radio afro-centrées, le hip-hop devient l'un des meilleurs genres musicaux du milieu des années 1990, qui, en 1999, compte un total de 81 millions d'albums vendus. La fin des années 1990 assiste à la domination du genre par le Wu-Tang Clan, Diddy et the Fugees.

Rivalité est/ouest

La rivalité East Coast/West Coast désigne un climat de tension qui dura de 1991 à 1997 et qui opposa les rappeurs issus de la côte ouest des États-Unis à ceux de la côte est. Elle se traduisit par l'assassinat des deux artistes principaux des deux camps : Tupac Shakur (du label Death Row Records) en 1996, puis celui de The Notorious B.I.G. (du label Bad Boy Records) en 1997.

Années 2000

La popularité du hip-hop continue de s’accroître dans les années 2000. Dr. Dre reste une figure importante, et produit The Marshall Mathers LP d'Eminem. Dre produit aussi l'album Get Rich or Die Tryin' de 50 Cent, qui se classe premier du Billboard 200. Le hip-hop trouve aussi son chemin de la pop grand public à cette période, en particulier au milieu des années 2000. Le premier album de Nelly, Country Grammar, se vend à plus de neuf millions d'exemplaires. Dans les années 2000, le crunk, un dérivé du Southern hip-hop, gagne considérablement en popularité avec Lil Jon et les Ying Yang Twins. Jay-Z représente le triomphe culturel du hip-hop.

Le hip-hop alternatif, qui a été lancé dans les années 1980, et a ensuite décliné, resurgit au début des années 2000 grâce à un nouvel engouement du public pour la musique indépendante. Des groupes et artistes comme OutKast et Kanye West se populariseront encore à cette période. Des artistes de hip-hop alternatif comme The Roots, Dilated Peoples, Gnarls Barkley et Mos Def se popularisent significativement. L'album St. Elsewhere de Gnarls Barkley, qui mêle funk, neo soul et hip-hop, se classe 20e du Billboard 200. None Shall Pass d'Aesop Rock (2007) est aussi bien reçu par la presse et atteint la 50e place des classements Billboard.

Années 2010

Pendant les années 2010, des artistes de l'âge d'or du hip-hop annoncent leur retour : Eric B. and Rakim, Pete Rock and CL Smooth, et A Tribe Called Quest avec un dernier album, intitulé We Got It from Here... Thank You 4 Your Service.

Scènes internationales

Il est possible d’utiliser l’anthropologie et la sociologie urbaine pour aborder le hip-hop en tant que culture urbaine ou objet culturel transnational. Le hip-hop est souvent vu d’une manière afro-centrée en raison de ses origines historiques, mais de nombreux hip-hoppers aujourd'hui ne sont pas noirs ou ne se revendiquent pas d’une communauté de la diaspora africaine. Plutôt, le contexte globalisé contemporain donne lieu à une dynamique de relocalisation des musiques noires ainsi que l’explique Ailane.

Allemagne

Des premiers artistes locaux underground sont Cora E. et Advanced Chemistry. Ce n'est pas avant le début des années 1990 que le hip-hop allemand ne se popularise grâce à des groupes comme Die Fantastischen Vier et Rödelheim Hartreim Projekt. Le hip-hop allemand s'inspire largement des films, et se focalise beaucoup sur des éléments culturels comme le graffiti et la breakdance au-delà de la musique elle-même. Ces films mènent la population locale à penser que le rap est bien plus qu'une musique. La scène hip-hop commence à se répandre dans les années 1990. MTV n'existe pas à cette période en Europe, et la scène reste principalement underground. Plus encore, il y a un manque significatif de clubs hip-hop sur le continent.

Belgique

Le hip-hop en Belgique est principalement mené par des rappeurs originaire d'Afrique et d'Italie. BRC (Bruxelles Rap Convention) est le premier album de rap en français sorti en Belgique en 1990. Réalisé par Defi-J et Rumky, sorti chez Indisc, il regroupe les MCs Defi-J, HBB Band N Ko, Rayer (alias Carjack Ray, plus tard membre du groupe De Puta Madre), Rumky et Shark. DJ Daddy K participera également à la production de certains titres mais aussi aux scratches. Les différents thèmes abordés sont la drogue, le racisme, la non-violence, le hip-hop, les imposteurs, et d’autres sujets comme l’amour, les sentiments, et le public hip-hop.

Espagne

L'un des facteurs qui contribueront au développement et à la popularisation de la culture du hip-hop dans le pays est la présence de bases militaires américaines sur le sol espagnol. Les militaires, en particulier ceux de descendance afro-américaine, écoutaient du rap dans leur base via des stations de radio, notamment80. Le phénomène musical et l'un de ses éléments fondamentaux, la breakdance, sont lancés à la même époque à Madrid au début des années 1980. Il se popularise entre 1980 et 1981. La breakdance et le hip-hop se popularise à l'échelle nationale avec la sortie de films américains dans lesquels le breakdancing est l'un des principaux problèmes, tels que Beat Street et Break Dance. Les premiers graffitis en Espagne apparaissent également dans la première moitié des années 1980.

France

La culture du hip-hop arrive en France en novembre 1982, environ dix ans après son apparition aux États-Unis, avec la tournée New York City Rap en Europe qui diffuse largement cette culture à l'extérieur. Le graffiti commence à se répandre à travers l'hexagone à partir de l'année 1983, et particulièrement à partir de l'été 1984, où les premières pièces apparaissent sur les quais de Seine, réalisées par les premiers tagueurs français comme Bando du Bomb Squad 2, les membres des BBC85, ceux de la Force Alphabétick, le graffeur Psyckoze, etc. Dès 1983, les premiers breakers, jeunes parisiens aussi bien que banlieusards, se donnent rendez-vous place du Trocadéro à Paris et les premières soirées hip-hop se déroulent dans des clubs tels que le Bataclan de DJ Chabin, les soirées Chez Roger Boîte Funk au Globo. Le rap et le deejaying commencent dès lors leur ascension. La culture hip-hop est popularisée pour la première fois en France et répandue partout dans le pays grâce à l'animateur, DJ et musicien Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P., diffusée sur TF1 de janvier à décembre 1984, est la première au monde entièrement hip-hop. Il était également le premier animateur de télévision noir en France; par ailleurs, le Festival l'Original 84-04 avait précisément choisi de fêter les 20 ans de l'arrivée du hip-hop en France en 2004, par référence à Sidney et H.I.P-H.O.P ; événement d'une portée symbolique extraordinairement forte pour la culture hip-hop mondiale.


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Grand master flash and ythe furious Five

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