Les bateaux dans des cartes postales du début du 20 ème siecle

Janvier 1903 : BOMBARDE et TIT CUL emmènent LA LUNE au large de Trouville :
« I pœu fèr fré, ki dizé, j’siœ ben grié »


Il semblerait que l’étymologie de Trouville soit Thorulfrvilla. Thorulf aurait été un des nombreux compagnons de Rollon dont le nom se serait attaché à la part de terre lui incombant. Une autre version qui s’appuie sur l’étymologie latine Turris Villa aurait fait de Trouville un village fortifié ou défendu par une tour.

Trouville, un hameau de pêcheurs. Au début du XIX ème siècle… Trouville n’était qu’un pauvre hameau de pêcheurs. De rares maisons couvertes de chaume se blottissaient autour d‘une humble église dédiée à Saint Jean, aujourd’hui chapelle de l’hôpital. Réduite dans ses dimensions, elle était suffisante pour les quelques centaines d‘habitants.

Le port de Trouville sur Mer d’alors s’étire le long de La Touques, modeste rivière côtière de la Manche et pour sortir en mer, les bateaux doivent profiter des heures où le flux gonfle l’embouchure.

Il leur faut aussi remonter quelque trois kilomètres dans l‘estuaire peu engageant de la rivière pour trouver un abri sûr : Touques, dont les vieux quais ont vu accoster jadis les barons de Guillaume le Conquérant préparant la guerre d‘Angleterre dans son château de Bonneville. En aval, le navigateur faisant fi de la petite crique d‘échouage qu‘il avait à sa gauche, au pied d‘une falaise escarpée. A flanc de coteau, un sentier deviendra l‘actuelle rue des Ecores. En ancien français, le terme écore, d‘étymologie néerlandaise, désignait un escarpement, un écueil. Ce même étymon apparaît toujours dans accore. A la limite de la berge, là où le courant ronge le pied de la falaise, se forment les écores. Pour certains, le mot désignerait aussi les dépôts laissés par le courant sur la berge.

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