Illustrateur pour les journaux relatant de faits divers de tout acabits. Angelo Di marco commence sa carrière après la guerre en 1946. Remarqué, avec ses dessins de pin-up en 1950, son art sera porté à son apogée dans les pages consacrées aux faits divers de toutes sortes des hebdomadaires Radar, Detective et Qui police. C'est avec la technique du lavis et surtout dans les couvertures du journal "Radar", qu'à partir de 1955, il trouve son style et sa vitesse d'exécution dans les dessins qui suivent, extraits en partie d'une exposition établie en 1989 à Paris pour la fondation Seita. Incontestablement pour Di Marco, avec son sens du moment, du temps, tout se joue dans l'instant. C'est l'avant, avec ce que nous aurions pu éviter d'inconcevable. Pendant, pour toutes ces secondes qui pèsent une éternité et l'après avec l'irréversible dénouement que le dessinateur nous suggère comme la fin tragique d'un tryptique d'une fatalité infernale, la mort. Car, à travers ses dessins nous imaginons tout de suite, l'instant tragique, la mécanique terrible de l'impondérable, le drame qui va se jouer dans les secondes qui suivent.
20 ans de faits divers par Angelo Di Marco
Il sauve sa voisine du dessus et son bébé (Radar novembre 1959)
La loco surgit à 90 à l'heure (Radar, Mai 1959)
Crise cardiaque au volant (Radar août 1959)
Une pêche peu banale (Radar, septembre 1959)
"Noyé le moteur" hurlait le pilote de l'avion (Radar, septembre 1959)
Cela débuta comme un jeu (Radar, décembre 1959)
Panique sur le toit d'un autobus, près de Rome (Radar, juin 1959)
Il revenait d'une partie de pêche (Radar, août 1959)
Il électrocute sa femme avec les fils dénudés de l'aspirateur (Nouveau Detective, Novembre 1986)