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Jean Mermoz

Naissance

9 décembre 1901 Aubenton (Aisne)

Disparition

7 décembre 1936 (à 34 ans)

Décès

Océan Atlantique

Nationalité

Français

Formation

Université Panthéon-Sorbonne

Lycée Voltaire

Activité

Aviateur

Famille

marié

Parti politique

Parti social français

Distinctions

Commandeur de la Légion d'honneur
‎ Grande médaille de l'Aéro-Club de France

Jean Mermoz, né à Aubenton (Aisne), le 9 décembre 1901 et disparu dans l'océan Atlantique le 7 décembre 1936, est un aviateur français, figure légendaire de l'Aéropostale, surnommé l'« Archange ».

Il est aussi un des membres fondateurs et vice-président, en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel François de La Rocque, ancien président des Croix-de-Feu.

Biographie

Jeunesse

Jean Mermoz est le fils de Jules Mermoz (1870-1940), maître d'hôtel, et de Gabrielle Gillet dite « Mangaby » (1880-1955), qui se séparent en 1902 et divorcent en 1922. Il passe une partie de son enfance chez ses grands-parents, à Mainbressy, village des Ardennes. Alors que sa mère trouve un emploi de couturière à Charleville, il entre à l'école primaire supérieure professionnelle d'Hirson en tant que pensionnaire.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, ses grands-parents, pris de panique, s'enfuient avec lui dans le Cantal, où il intègre le lycée de garçons d'Aurillac. Sa mère, bloquée par l'avancée des troupes allemandes, doit attendre trois années et les arrangements internationaux de 1917 pour retrouver son fils, après un rapatriement en zone non occupée, via la Suisse, pays neutre. Elle amène Jean à Paris où il est admis au lycée Voltaire avec une bourse de demi-pensionnaire. Il passe la première partie du baccalauréat en 1918, mais échoue à la seconde. Il se remet difficilement de cette déception et tombe gravement malade. Une fois guéri, il renonce à préparer le concours de l'École centrale.

En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, après la mort de Jean, se remariera avec l'ingénieur René Couzinet. Celui-ci se suicidera le 16 décembre 1956 après avoir assassiné Gilberte Chazottes.

Engagement dans l'armée

Le 26 juin 1920, Jean Mermoz devance l'appel sous les drapeaux et signe un engagement dans l'armée pour quatre ans. Il choisit l'aviation sur les conseils de Max Delty, un chanteur d'opérette, ami de sa mère depuis que cette dernière l'a soigné pendant la guerre. Après avoir fait ses classes au 4e régiment d'observation, il intègre le 34e régiment d'aviation du Bourget, qui lui permet de postuler à l'école d'aviation d'Istres, qu'il rejoint en octobre. Il y découvre la rudesse de la vie militaire et il est rapidement écœuré de la façon dont sont formés les pilotes, régulièrement punis de corvées fastidieuses et de brimades que leur infligent les sous-officiers pour décourager les jeunes recrues de persister à vouloir voler. Les avions sont dans un état tel que beaucoup de pilotes se tuent pendant l'entraînement. Jean Mermoz doit attendre trois mois avant de pouvoir se mettre aux commandes d'un avion. Au cours des épreuves du brevet de pilote, son moteur cale au décollage. Avec sang-froid, il laisse l'appareil s'écraser dans les arbres et s'en tire avec une jambe cassée et la mâchoire fracturée. Une autre tentative de vol se solde par un capotage lors de l'atterrissage final sur le terrain d'Orange, dû à une panne des gouvernes. Ses supérieurs lui accordent un dernier essai, qu'il réussit, obtenant son brevet le 9 février 1921 et le grade de caporal.

Il est affecté, à partir de mai 1921, à la 7e escadrille du 11e régiment de bombardement de Metz-Frescaty. Il quitte la vie de caserne et rejoint la Syrie, où la France protège son mandat contre des tribus druzes dissidentes. Il débarque à Beyrouth le 17 septembre de la même année, puis est intégré à la 54e unité de combat. Toujours volontaire pour des missions périlleuses, il tombe plusieurs fois en panne dans le désert, dont une lui impose, à lui et son mécanicien, une marche forcée de plusieurs jours en territoire rebelle. Ils sont sauvés, in-extremis et totalement déshydratés, par une colonne de méharistes. Le 24 avril 1922, il compte 600 heures de vol, en dix-huit mois. Il quitte le Proche-Orient pour revenir en France, le 3 mars 1923, décoré de la Croix de guerre des TOE (Théâtre des Opérations Extérieures) et de la médaille du Levant, en ayant découvert une civilisation millénaire qui le marque profondément.

Atteint de paludisme, il bénéficie d'un congé de longue durée, puis rejoint, le 11 juin, une unité de bombardement, le 23e régiment d'aviation, de Nancy-Essey, avant d'être finalement affecté, le 29 août, au 1er régiment de chasse, basé à Thionville, qui est ensuite absorbé, au 1er janvier 1924, par le 38e régiment d'aviation. Jean Mermoz, intégré à la 7e escadrille du 2e groupe, y renforce son dégoût pour la chose militaire, mais y gagne de grands amis pilotes, Henri Guillaumet et Victor Étienne. Disposant d'un congé libérable de trois mois, le 25 mars, il est finalement démobilisé en juin 1924, et dès lors administrativement rattaché au 33e régiment d'aviation, basé à Douai, pour d'éventuelles périodes de réserve. En août 1930, il est affecté, en tant que sous-officier de réserve, au Centre de mobilisation d'aviation no 71 de Toulouse, puis nommé sous-lieutenant de réserve, par un décret du ministère de l'Air, à la date du 7 juillet 1933 – une promotion exceptionnelle, particulièrement en temps de paix, due à la forte image nationale de Jean Mermoz. Il effectue des périodes de réserve volontaires, à la 34e escadre, au Bourget, lui permettant de se familiariser avec de nouveaux matériels militaires. Il est ensuite affecté, toujours en tant que réserviste, à la base de Toulouse-Francazal.

Période difficile

Ne trouvant pas d'emploi auprès de compagnies aériennes, il connaît la misère, vivant de petits emplois, balayeur, gardien de nuit, manœuvre, laveur d'automobile ou copiant des adresses sur des enveloppes. Répondant à une annonce d'un journal, il participe à un film, où il reprend, le temps d'une journée, les commandes d'un chasseur Sopwith, qu'il doit écraser dans l'Oise, avec l'interprète principale du film, en place arrière (dans cette anecdote, contée par Mermoz, lui-même, et reprise dans nombre de ses biographies, il mentionne le titre du film, comme étant, "La Fille de l'air", avec Suzanne Grandais, comme actrice principale. Pourtant cette célèbre comédienne était décédée dans un accident d'automobile, en 1920, et aucun film de ce titre n'est sorti à cette époque. Aujourd'hui encore, le mystère reste entier sur cette séquence de cinéma). Ce n'est qu'au bout de 6 mois que la délivrance arrive pour Mermoz, lorsqu'il reçoit, le 28 septembre 1924 une proposition de contrat des Lignes Latécoère, dirigées par Didier Daurat.

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