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RECIT

Pour toujours au quotidien

Vendredi 2 octobre 2020

Rendez-vous, psychiatre annulé

Voilà, ça y est, on vient de me prévenir que le rendez-vous que je devais avoir à l'hôpital avec ma psychiatre est reporté a d'ici 3 mois. C'est facile à comprendre, sur mon site Internet, le dernier texte posté s'intitule Depakine, qui est un puissant médicament avec des effets secondaires très désagréable, voire insupportable. Ma psy sait que je cherche à ce qu'elle le remplace par un autre, elle s'y oppose...c'est ainsi qu'elle cherche à gagner du temps pour éviter mes attentes

Samedi 3 octobre 2020

Ma version

Récapitulons. J'ai un peu plus de 30 ans d'histoire en commun avec la psychiatrie, à ce jour. A ce propos, j'en ai des choses à raconter, alors, accrochez-vous bien et rassurez-vous, car derrière votre écran, comme devant moi, vous êtes en sécurité, madame ma psy. Avouons-le, cet exercice, sera peut-être considéré comme une thérapie, mais n'exagérons rien, je n'apprends rien, je ne découvre que peu et il suffit juste de se poser et de se raconter à travers un travail, avec un témoignage sur ce qui m'a animé pendant toutes ces nuits blanches. Avec une version... Ma version.



Dimanche 4 octobre 2020

Considéré comme nuisible

En 1984, j'ai 18 ans et j'habite dans le 17 ème arrondissement, dans l'ouest de Paris. J'y ai vécu une jeunesse agréable entouré d'une famille qui m'aimaient et mes parents n'ont pas divorcés, chose, qui, pour ma génération, était rare. Elève médiocre, je soupçonnais les professeurs de me considérer comme nuisible au bon fonctionnement de la classe, car turbulent, je ne respecte pas l'autorité. Après la 3ème, je suis exclu et piètre dessinateur qui a toujours aimé gribouiller et faire des "fanzines", mes parents m'inscrivent à une école de dessin. J'y rencontre Valérie qui deviendra ma copine pendant deux ans. Après un an, sage et docile mais sans aucun talent, à nouveau, on m'indique la sortie. Oh, je ne vais pas faire le Caliméro que seules les moins de 40 ans ne doivent pas connaître, mais à cette époque, je suis un personnage qui pose une cloison étanche entre les gens qu'il fréquente et ils sont nombreux et dans différents styles. Ce qui aura pour conséquence, ô combien profitable, d'avoir chaque soir, une chose différente à vivre. J'habite une chambre de bonne et j'occupe l'appartement chez mes parents qui n'est pas occupé le week-end. Je profite donc, de cette chère indépendance dont rêve tous les jeunes gens. Une indépendance à tous les niveaux. Malgré tout, enthousiaste par tous les pores de la peau, je pratique avec intensité le bmx en freestyle et je dispose de la panoplie du professionnel et du petit vélo dans la tête, mais je ne m'encombre pas de ces détails, car, après un entrainement de 2 heures, je suis aussi heureux que si j'avais embrassé la fille sur le podium, en endossant le maillot jaune de l'étape du tour de france. En 1985, je travaille, je suis coursier, mais après un accident dans lequel, j'aurais pu y laisser ma vie, mon père me parle de faire de la vidéo et là tout s'éclaire...en 1987, j'intègre des cours de communication audiovisuelle à Tolbiac dans le 13 ème arrondissement à Paris



Lundi 5 octobre 2020

Skateboards

En octobre 1987, je commence les cours de communication audiovisuelle qui sont, la première année, d'une part, passionnants et par ailleurs, théoriques. Comme sport, du petit vélo, je m'oriente vers la planche à roulette, toujours émerveillé par les images en couleurs des magazines américains sur les sports de glisses. Pirouettes, déséquilibres, glissades, de véritables travaux d'artistes par ce petit milieu internationnal et local où le business éphèmère et mondialisé est une constante en progression depuis le milieu des années soixantes-dix. L'agilité y est parfois stupéfiante et la dextérité de certain laissent pantois d'interrogation, quant aux risques calculés qu'ils prennent. Les américains ont très bien compris, ce marché de niche, qui a su se développer un peu partout sur la planète. Je vais pratiquer avec intensité le skateboard et le snowboard à cette époque et mon niveau sera loin d'être nul, néanmoins, ce n'est pas juste avec beaucoup d'entrainement que l'on devient un brillant champion. D'ailleurs, ce qui me motive, surtout, c'est l'adrénaline, cette substance sécrétée par le cerveau, qui rend euphorique quand on pratique un sport avec véhémence, avec des émotions fortes, intensives en devenant extatiques



Mardi 6 octobre 2020

Drogues

Donc, en dehors de ces occupations sportives, en 1987, j'ai 21 ans et la vie s'écoule doucement au rythme des conduites à risques, car avec ceci, je suis un insatiable fêtard et un consommateur de cannabis, puis peu à peu, plus régulier. Personne ne le sait dans la sphère familliale et je ne tiens pas à ce que cela se sache car je ne peut pas dire que j'en sois vraiment fier. La fumette, j'aime ça, sans en comprendre les risques potentiels depuis 1986, et ce produit, dont on ne connait pas toujours la teneur ou la composition, a pour effet de rendre l'esprit positif et de motiver la créativité que l'on peut avoir, quelque soit son talent ou sa tenacité à l'effort. De positif, lors des prises, je suis également hilare face à tous les détails qui m'assaillent sur un sujet ou un autre. Un rire nerveux et je m'esclaffe quand les autres ricanent. D'anecdotique, cette sale habitude va s'installer comme le rituel nécéssaire à la vie festive que je m'invente, en paralèle à mes occupations routinières qui sont le skateboard, la fête et les cours. A partir du mois d'octobre 1987, je crée un fanzine: Grave, avec un copain qui comme moi est un transfuge pratiquant le bmx puis le skateboard. On se partage la tâche, mais quoiqu'il en dise, l'étincelle de ce projet, c'est moi. Cependant, à l'époque, il écrit mieux que moi avec un cursus universitaire classique. Il avait fait parti d'un groupe avec lequel, je faisais du bmx à Neuilly sur Seine. et qui je le suppose, va me considérer comme un cas social. Car, en n'ayant pas effectué les bonnes études, je cotois, surtout, des camarades, qui eux habitent, au délà du périphérique et qui ne sont ni mieux, ni pire que les autres.

Flash back

Mais, revenons quelques années en arrière car si l'on considère la réalité de mon émancipation, elle se situe à l'âge de 13 ans, en 1979, avec des préoccupations qui sont les relations et les activités musicales. Je rencontre Anne-Caroline, dans la cour du collège, elle reste comme moi à l'écart des autres. Solitaire. Je me rapproche, nous entamons la conversation, elle me plait avec cette allure de garçonne. A cette époque, les codes sont les suivants, le garçon propose, la fille dispose. Timidement, je lui demande, "Si elle veut sortir avec moi ?" elle accepte et un peu plus tard, dans sa chambre assis tous les deux sur son lit, je reste timide et figé. Les minutes passent, toujours rien. Tout d'un coup, une fulgurance, je rassemble tout mon courage, je lui dit: embrasse-moi ! Elle se précipite. Bouche contre bouche. Houlàlà, qu'est-ce que j'embrasse bien et en plus, pour la première fois, j'apprends très vite. Mais l'histoire va se terminer en 8 jours, car en dehors, elle demeure muette comme une carpe, comme une leçon qu'elle aurait déjà révisé et j'aime trop partager. Je suis contre la dissimulation, donc, nous nous quittons après cette épisode.

Illustrus Politicus

Anne-Caroline, son nom de famille ne m'est pas indifférent historiquement parlant. Ses illustres ancêtres sont, au 19 ème siècles, un fameux mathématicien et au 20 ème, un homme politique, président de la république et président du conseil. Il sera pendant la première guerre mondiale, très hostile aux allemands mais peut on considérer qu'il soit l'un des initiateurs de la première guerre mondiale ? On ne refait pas l'histoire.

Guillaume et Régis

En 1980, je suis amateur de rock et Guillaume est un peu plus jeune que moi et élève dans la classe de 5 ème où, nous sommes, il semble exaspéré par mon insolent dynamisme. C'est pourquoi, il me présente son frère ainé, Régis et comme beaucoup, comme lui, je me tourne vers les groupes brittanniques de ska du moment, Madness, Specials, Selecter, the Beat. Pendant l'été, je pars pendant trois semaines en angleterre au nord de Londres. Très vite, j'ai la petite panoplie vestimentaire qui va avec la musique mais déjà peu grégaire, je n'adhère pas aux valeurs politiques très chauvines de ces jeunes anglais que l'on appelle "rude boy". Je me contente simplement d'en apprécier la musique et d'en partager l'uniforme et toutefois à 14 ans, la conscience politique m'échappe et me passe au dessus de la tête. Donc, je ne me sens que très peu concerné. Ce sera aussi, mes premières expériences avec la drogue comme la colle à rustine que l'on utilise avec un sac en plastique et Régis va me conseiller le sachet vide de mouchoir en papier, quelle sagesse ! Avec ce genre de conseil, je préfère mettre des distances entre lui et moi. Pourtant, grâce à lui, je rencontrerais des gens intéressant, comme jacques, didier ou thomas et son cousin et les autres, comme benoit, fusto ou pat, tous grisés par la jeunesse et cette musique qui fait danser et rends fou.

Gao

Avec Régis, nous partagions le goût des sobriquets en tous genres. Un jour, il me trouve un surnom : têtard, c'est ainsi que je répondais à son intention que goret lui allait très bien. Il fut, alors un peu véxé, car plus tard alors qu'était diffusé une série à la télévision nommé Gao qui se déroulait en Afrique, il m'appella Pö, le petit homme de la forêt qui incarnait le rôle d'un pygmmé. Mais aussi, il aura le souhait, comme moi de créer une formation musicale. Ne sachant jouer d'aucun instrument, je m'invente comme improbable chanteur et je tique sur le nom du groupe, qu'il souhaite choisir, en l'occurence "Danp" qui, m'explique-t-il, veut dire : Dehors: Arabes, Noirs, Portuguais, retrospectivement est-ce qu'il est toujours aussi drôle ? Car je trouve cela moyen en matière de bon goût et rétorque que: The Damp, serait plus adapté et moins polémique. The damp, veut dire en anglais l'humidité, la moiteur. On en reste là, car rien qu'avec toutes les connaissances que je peux avoir, choisir un tel nom est déshonorant pour tous, et je ne suis ni un nazillon réformateur, ni skinhead fier d'être anglais. C'est comme, s'il avait eu le mauvais gout d'avoir appartenu aux jeunesses hitlériennes pendant la seconde guerre mondiale ou d'avoir été dans le camp des abjectes ss, mais à 16 ans en avait-t-il conscience ? Ainsi, je m'éloigne du milieu du ska à Paris car je comprend vite, que j'ai mieux à faire, que de cotoyer un type pareil. Ses parents bien que divorcés avaient des situations, enviables dans de très grosses sociétés de communication. J'avais été invité dans la maison familiale gigantesque entouré de ruisseaux qu'ils possédaient à une vingtaine de kilomètres de Paris. Peut-être parce que je suis blond et que j'ai les yeux bleus, le fameux type caucasien que le führer appréciait tant.

Religion

La religion, depuis mes 12 ans, j'en avais fait le deuil, car lors d'une réunion de cathéchisme, avec une douzaine de jeunes ouailles et guidé par un prètre. On m'avait donné la parole à propos de la bible et de jésus. A ce propos, j'avais accouché dans la douleur, tellement l'accueil fut réfrigérant, d'un couplet qui expliquait que les moyens de communication et l'information, il y a deux mille ans n'étaient pas ceux du 20 ème siècle. Par conséquent, je m'étais en doute la véracité de l'histoire raconté dans la bible. Ce à quoi, le prètre me dit que même Karl Marx n'avait pas remis en cause l'existence de Jésus. Il est bien évident qu'à 12 ans de Marx, je ne connaissais que Groucho et pas ses deux autres frères. Par la suite, ma mère fut conviée à venir rencontrer, le fameux prètre et il souhaitait que je n'assiste plus au cathéchisme. Catholique croyante mais pas pratiquante, elle s'y opposa, vainement. Le prètre va insister, elle s'inclina furieuse que je ne fasse pas ma première communion et ma confirmation. Moi, j'étais plutôt content car le mercredi matin, je pouvais dormir un peu plus.



Mercredi 7 octobre 2020

Isabel

En 1980, je suis tout jeune mais je dispose du samedi soir pour sortir sous certaines conditions, je serais l'accompagnateur d'une jolie fille ayant cet exotique prénom: Isabel. Les boites de nuit, ce n'est pas pour nous car nous sommes trop jeune et leur atmosphère trop vénéneuse, nous préférons ce que l'on appelle "les soirées" et elles sont nombreuses, ces fêtes organisés par des particuliers, souvent dans de trés beaux habitats Haussmanien. La paranoia d'un appartement saccagé ne troublant pas, la possibilité de rentrer même inconnu de leur organisatrice ou organisateur. J'aime Isabel, elle est spontanée, vive, intelligente, jolie mais détail qui pourrit ses qualités et pas des moindres, on ne peut pas lui faire confiance. Un jour, je lui pose une question, elle se dérobe en me répondant qu'il ne faut pas dire cela et alors, petite maline qu'est-ce qu'il faut dire et ne pas dire. Quand, il s'agit qu'une fille sorte avec un garçon ! Donc, premier rateau.

Lost in space

Il y a le collège avenue de wagram qui draine une partie de tous les bélligérants du cartable où tout le monde se regarde l'insulte à la bouche, avec le coup de poing facile, parfois. Quand la pression est trop forte, je tourne les talons plus loin que les cours des professeurs qui m'ennuient ou qui me sont hostile et je marche droit devant. Au delà des immeubles et des avenues que je ne connais pas, je trace ma route dans Paris, dans cette ville des beaux quartiers celui, où les gens travaillent et se rendent à leur bureau, dans les magasins ou sur les chantiers. Ces têtes, je les cherche du regard, pour comprendre, pour savoir ce qu'ils sont, ce qu'ils cherchent et s'ils me voient avec mes doutes ou mes interrogations. Avec la marche, j'ai une bonne cadence, une bonne foulée et j'observe, je scrute, la rétine en action, les magasins, les immeubles, les restaurants, les échaffaudages de toutes sortes. Trop juvénile, pour être dangereux, j'ai l'impression que le regard qui se porte sur moi est bienveillant comme le petit oiseau qui serait tombé du nid, un individu perdu loin du lycée, une erreur, une idée dans la tête d'un idiot.



Jeudi 8 octobre 2020

Premier mort

Pendant, l'été 1981, je pars en vacances, au pays basque dans une maison louée par la mère d'ysa. Nous sommes avec une corespondante américaine qui vient passer un séjour linguistique en france, mais aussi avec brigitte, une copine d'ysa et également avec son frère qui est plus jeune que moi de deux ans, antoine. Pour résumer, nous louons des mobylettes pour nos déplacements dans l'arrière pays à destination de la plage d'Anglet et de la région toute entière. Rapidement, lors du séjour, l'américaine a un léger accident et se casse la clavicule, rapatriée aux usa en urgence, l'affaire se termine avec plus de peur que de mal et la floride retrouve sa chère vestale abîmée. A côté de cela, toujours pareil, je passe littéralement aux abords d'ysa, l'on ne s'entend pas, l'on ne se comprend pas, mais toutefois, l'ambiance reste bonne. Après les vacances, tout le monde rentre chez soi. Je recroise dans l'année à plusieurs reprises ysa et antoine, mais l'été d'après, je vais partir de mon côté en vacances. A la rentrée, j'appelle ysa, comme ça, pour prendre des nouvelles. Au téléphone, elle est en larmes, elle vient d'apprendre que son frère a été percuté par un chauffard de 80 ans à mobylette, sur une route des îles Canaries. Antoine est mort sur le coup. Je ressens une lourde responsabilité, c'est la première fois, à 15 ans que je suis confronté à la mort de très près. J'avais sympathisé avec antoine, il était espiègle, jovial, amusant. Je suis comme abassourdi, glacé par cette nouvelle que je n'évoquerais à nouveau que 35 ans plus tard avec ysa. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'alors que nous étions au pays basque, antoine et moi, nous avions tous les deux visités la maison familiale du père d'ysabel et d'antoine. Une grande maison abandonnée avec de nombreuses pièces et dont le toit était parsemé d'orifices laissant passer la pluie qui s'engouffrait de toutes parts. L'eau ruisselait sur la bibliothèque gigantesque dans l'énorme salon. Stupéfait par le fait que ces trésors littéraires, des livres anciens soient abîmés par la pluie et le temps. L'un et l'autre, nous arrivons à la même conclusion. Il faut en sauver quelqu'uns et par la même en ramener à Paris. Nous en choisissons une petite douzaine, tranchés or car je sais qu'ils ont plus de valeur, mais ni les titres, ni les auteurs ne rentrent en ligne de compte dans notre sélection. Arrivé à la maison, après en avoir fait part à Isabel, elle est furieuse, pour elle, c'est du vol et elle vocifère contre nous, en nous exortant à les rapporter, ce que nous fîmes sur le champ. Que cet épisode a été inaproprié, j'en conviens, mais ce n'est pas du vol et s'il y avait quelqu'un à blâmer, c'est antoine et moi ou moi et antoine, bien que la plaie, chez moi, reste encore profonde quant à la mort d'antoine, pour une raison que je ne m'explique pas. Une sorte d'étrange culpabilité.



Vendredi 9 octobre 2020

L'argent et le pouvoir

En 1981, habitant autour du métro wagram, ce petit groupe de gens : régis, guillaume et les autres, se cotoient, autour des rûches professionnelles du 8 ème arrondissements, comme europe 1, hachette ou les éditions filipachi. Pendant les vacances, ces gens sont grassement payés par la sainte maison mère : le groupe lagardère avec ses secteurs d'activités qui sont, à l'époque, la téléphonie, l'édition, la presse, la communication, l'aviation et cerise sur le gâteau, l'armement, ce qui toutefois, n'entâmes pas l'appétit des banquiers et de, par-là même, de ses concurrents dans cette france où les choses évoluent. Tout ces éléments, il faut le comprendre, ce sont des informations que je ne maîtrîse pas, dont je ne connais pas la réalité, à l'époque. Car ce qui me passionne, c'est la musique et les conversations que nous partageons en famille où la plupart du temps, je ne dis rien. Ce sera par la télévision que j'apprendrais plus tard, que ces secteurs d'activités sont portés à un haut niveau d'adversité pour l'argent et le pouvoir.

Jeu d'échec

Il faut, pour comprendre, constater que ces grands groupes, donnant du travail à bon nombre, ont forcement, des relations avec le monde politique. Devrait t-on s'en offusquer ? Je ne le crois pas, mais il faut savoir parfois ne pas fermer la porte de son bureau et ne pas hésiter à dialoguer avec la concurence ou le pouvoir quand des emplois sont en périls ou bien avec des conséquences stratégiques qui mettent en danger l'avenir de la france. Par ailleurs, les groupes internationaux vendent, achetent, restructurent, ou déposent le bilan de ses filliales et constament, c'est un jeu d'echec où l'actionnariat s'échange de manière plus ou moins hostile.

Projet concours

De ces groupes français à vocation mondiale, on peut citer également, technicolor anciennement, thomson qui se présente à moi comme l'entité qui devait s'opposer au grand groupe lagardère sur bien des secteurs, notamment la défense. En 1994, une sorte de concours est organisé par hachette multimédia, il s'agit d'écrire un projet numérique pour obtenir une bourse et le financer. Je m'inspire d'une bande dessinée : "Lame fatale" que j'adapte pour une lecture interactive multimédia sur cédérom. Nous sommes deux à être retenu dans la grande salle d'un bel hôtel parisien et je m'exprime devant un jury, à l'aise, je réponds aux questions. Hélas, au final, je suis second. Mon rival propose un projet sur la révolution française, il empoche la mise: 150 000 francs de l'époque (100 000 euros) et depuis, je ne sais pas ce qu'il a fait de cette argent. Entreprenant, moi, de cet argent, j'en aurai fait quelque chose, si j'avais gagné. En 2003, jean-luc lagardère, capitaine d'industrie du groupe anciennement matra décéde brutalement d'une maladie rarissisme dans des circonstances troubles. Arnaud son fils, l'unique héritier reprend en main le groupe et l'on accuse les services secrets russes d'avoir fomentés cet assassinat. Qu'en-est t-il, de ces soupçons ? Je ne le sais pas à l'époque et pour écrire ce passage, j'ai consulté une encyclopédie en ligne, américaine, pour laquelle, je ne veux pas faire de publicité.

CDD, la perruque

Mon projet de bande dessinée sur support numérique, j'en ai eu l'inspiration à partir d'un article sur le Compact Disc Interactif de Phillips. Le concept reposait sur une sorte de programme interactif, lisible sur un lecteur de salon (produits bruns) et controlé avec une télécommande directement sur la télévision. L'idée qui n'était pas mauvaise en soit, néanmoins demandait des moyens considérables pour produire les programmes sous formes de CDI avec de la vidéo, du son et tout le reste; d'ailleurs, ce fut un échec commercial pour la multinationale Néerlandaise.

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