- Scénario : Henri Verneuil
- Michel Audiard
- Pierre Siniac
Acteurs principaux
- Jean-Paul Belmondo
- Michel Constantin
- Marie Laforêt
- Michel Creton
- Jacques Villeret
- Matthias Habich
- Sociétés de production : Carthago Films
- Cerito Films
- V Films
- Genre : Action, comique, guerre
- Durée : 95 minutes
- Sortie : 1984
Les Morfalous est un film français réalisé par Henri Verneuil, d'après le roman de Pierre Siniac (également co-scénariste), sorti le 28 mars 1984. Le film est un remake d'un film américain : De l'or pour les braves.
Synopsis
En Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale, un convoi de la Légion étrangère est chargé de récupérer six milliards en lingots d'or dans la banque d'El Ksour, afin de les amener en lieu sûr, à Sfax.
Les Allemands déjà présents dans la ville tirent à vue sur le convoi. Seuls quatre légionnaires échappent à la fusillade. Ils découvrent l'artilleur Béral assis dans les toilettes d'un bâtiment. Borzik se fait tuer en tentant une sortie de nuit avec l'adjudant Mahuzard afin de récupérer armes et munitions. Grâce à un obusier de 105 encore en état de marche et servie par Béral, les Allemands de la 4e compagnie siégeant dans la ville sont délogés et tués, sauf le capitaine Ulrich Dieterle.
Augagneur et Boissier ont dans l'idée de récupérer l'or alors que Mahuzard tient à continuer la mission initiale. Une bagarre éclate entre Mahuzard et Augagneur. Augagneur triomphe et fait enfermer Mahuzard, mais est distrait par Hélène, la femme du directeur de la banque, qu'il tente de séduire. Après avoir récupéré des provisions chez elle, ils sont surpris par l'arrivée du lieutenant allemand prénommé Karl, qui tire un coup de semonce sur la maison avec son char d'assaut, mais il est capturé par Augagneur dès qu'il entre pour saluer Hélène.
Pendant ce temps dans la banque, Mahuzard convainc Béral de le libérer et fait prisonnier Boissier. Il capture Augagneur et Karl à leur tour dès leur retour. Il dîne ensuite en compagnie du directeur de la banque et de Bérard avec les victuailles d'Hélène, qui subtilise discrètement la clé de la salle des coffres où sont enfermés Augagneur, Boissier et Karl. Elle leur achemine la clé avec des victuailles, et ceux-ci s'échappent. Ils reviennent tous trois avec le char d'assaut et surprennent Mahuzard et Béral qui viennent juste de compléter le chargement de l'or dans un fourgon blindé et s'apprêtent à partir. Le directeur de la banque meurt en urinant sur une ligne à haute tension. Augagneur envoie alors Boissier s'emparer du fourgon sous la menace du canon de son char, non sans avoir dans l'intervalle fait feu sur les débris du fort où un soldat SS survivait encore. Toutefois, Mahuzard mitraille Boissier, le tuant, et tente de s'échapper ; le char fait feu et détruit totalement le fourgon, tuant Mahuzard et Béral sur le coup. Hélène revient et complote alors avec Augagneur pour éliminer Karl, mais celui-ci refuse. Les deux anciens soldats chargent alors l'essentiel des lingots sur le char, n'en laissant que 300 kg à Hélène qui devient folle de rage. Le char fait alors route vers le sud, pour aller à la rencontre d'un contrebandier américain censé leur échanger l'or contre de l'argent liquide, mais avant fait un arrêt dans un poste de ravitaillement allemand pour refaire le plein. Karl convainc alors Augagneur de débarquer temporairement du char afin de ne pas être repéré. Une fois dans le camp, le commandant allemand veut faire un contrôle sur la présence inopinée de ce char dans cette région et Augagneur doit intervenir pour sauver la situation. Karl repart ensuite du camp sans s'arrêter pour reprendre Augagneur, qui saute malgré tout sur le char à son insu. Le lendemain, Augagneur force Karl à descendre du char, et lui confisque son uniforme. Il rencontre plus tard au milieu du désert son contact américain, qui lui offre d'échanger sa cargaison d'or contre 68 000 dollars le lendemain. Néanmoins, c'est cependant toute la 1re armée française qui est au rendez-vous, et Augagneur doit renoncer à son or et à ses dollars, contre le statut d'un héros qui a sauvé l'or africain de la France.
Le film se conclut sur une citation de Blaise Cendrars : « J'étais l'homme le plus riche du monde, l'or m'a ruiné ».
Fiche technique
- Réalisation : Henri Verneuil
- Scénario : Henri Verneuil, Michel Audiard et Pierre Siniac
- Dialogues : Michel Audiard
- D'après le roman de : Pierre Siniac
- Directeur de la photographie : Edmond Séchan
- Ingénieurs du son : Alain Sempé et Jacques Maumont
- Décors : Jacques Saulnier
- Montage : Pierre Gillette
- Musique : Georges Delerue
- Assistant réalisateur : Jean-Pierre Vergne
- Production : Alain Belmondo (pour Cerito Films), Henri Verneuil (pour V films) et Tarak Ben Ammar (en Tunisie)
- Directeur de production : Jacques Juranville
- Bruiteur: Daniel Couteau
- Format : 1.66:1
- Langue : français