Excusez-moi d'être pèdant, à tort ou à raison, c'est ainsi. Aujourd'hui, après l'annonce de la fédération de football français, choisissant Oussoupha comme artiste référant pour illustrer l'hymne de l'équipe de france, l'on entend une certaine colère gronder dans les rangs du rassemblement national. En tant que vice-président, c'est Jordan Bardella qui y va de sa petite chansonnette pour sussurer à l'oreille des français, un climat au vent mauvais. Pas question de revenir sur ce que l'on dit sur les plateaux de télévision, dans cet épisode mais je vous propose de décrypter, la chanson, la musiquette de Jordan: "quand c'est dur, dur, d'être évalué".

La parole qui déboulonne

Dans le discours de J. Bardella, quand il répond aux questions des journalistes, il y a quelque chose de très significatif, une forme de communication répétée qui n'est pas étonante, même plutôt assez grossière. Voyons, cela de plus près. Quand il s'exprime, il fait de la "comparaison d'identification par l'exemple". Je m'explique. Il a pour tendance, presque à chaque fois lors d'une interview, de s'exprimer en disant par exemple, "Quand vous êtes, blanc et que vous habitez dans une cité du nord de paris", il s'exprime pour poser une situation où le téléspectateur retient, le "Vous" donc, "le moi, psychologique". Avec toutes les idées déjà faites sur le sujet du jour dans l'actualité ou avec une situation, posée comme gravissime, il souhaite accéder à des zones de notre cerveau, là où ça fait plaisir. C'est toujours avec le "vous" pour l'exemple, car le "vous" c'est "vous" et "vous" vivez cette situation avec lui qui vous l'explique comme s'il était un guide spirituel avec toute sa compassion et qu'il faut suivre. Une sorte de petite musique facile qui l'accompagne. Dans ce "vous" par l'exemple de la situation, s'ajoute aussitôt l'identification, car le "vous", c'est "nous" et l'on est absorbé par l'adhésion au discours, au mouvement, à la ferveur de l'idée politique qui rassemble, C'est presque toujours le "vous" et le "nous" qui rapprochent, qui entraînent, qui s'enchaînent. L'on s'identifie à la fois à la situation qu'il pose et à ces conséquences à travers les exemples qui finissent la démonstration. Alors si l'on a pas un soupçon d'esprit critique ou la connaissance, l'on peut tomber dans le panneau de cette farce de communication politique qui n'est qu'une simple technique, quand il s'exprime. Donc, pas question d'être dupe.