Cela devait être pendant l'hiver 2004 et fraîchement arrivé dans la petite station balnéaire en face du Havre, j'avais découvert un endroit plutôt sympatique ayant pour nom, "le village". A cinquante mètres de mon appartement, ce bar était joliment décoré et j'avais pour habitude d'y consommer un cocktail, une fois par semaine, le jeudi soir. Ambiance agréable avec très peu de gens en semaine, sans cohue et plûtot discret, j'aimais bien cet endroit qui n'existe désormais plus. Un soir de décembre assit au bar, un type de mon âge vient se positionner à ma gauche et provoque la conversation. Peu farouche j'entâme le dialogue et il me propose d'aller dans une boite de nuit près du casino. Pas vraiment emballé, toutefois je ne connais encore que très peu de monde dans cette petite ville et je suis d'une bonne humeur qui s'imagine qu'avec ce type qui à l'air de connaître du monde, il n'y a aucune raison de se méfier et de toutes les façons, ça ne m'engage en rien. Ayant envie d'uriner, je propose simplement de passer à mon domicile avant de se rendre à la fameuse boite de nuit en question

Arrivés chez moi, l'on discute un quart d'heure, il m'explique que sa femme avait décidé d'habiter en Normandie et qu'elle avait choisit ce patelin, ce bled de 4 000 âmes à la pointe de la mode et disons-le aussi, un peu snob. Il me raconte qu'il dirige une entreprise pas loin d'ici, une fabrique de produit en plastique qui est un héritage. Dernier détail, avec ce que je comprends, c'est qu'il est d'origine étrangère, ce que l'on appelle un russe blanc, c'est à dire qu'il vient d'une famille qui a immigré en france, à cause de la révolution Bolchévique de 1917

Probablement fortuné, c'est ainsi que sa petite famille a créé une entreprise de production de plastique pour l'agroalimentaire (bouteilles, boites, ect ect...)Je lui parle de mon cas et il semble perplexe à la possibilité de pouvoir faire fortune dans les secteurs de l'internet. Au bout d'une vingtaine de minutes de discussion dans mon salon, l'on finit par sortir de mon appartement, direction la boite de nuit et l'on grimpe dans sa voiture, une mercedes haut de gamme, de couleur blanche comme de la farine. L'on arrive dans la boite de nuit, il y a du monde, l'on se pose autour d'une table et l'on discute autour d'un verre et je fini par avoir envie d'aller aux toilettes. Passage dans l'urinoir puis retour dans la salle près des fauteuils mais il a disparu. Un peu éméché par l'alcool, je me dis tout de suite que je n'ai plus rien à faire dans cet établissement avec une musique que je n'apprécie pas. Je décide de rentrer chez moi et après un quart d'heure de marche, je suis à mon domicile et une fois, dans mon lit, je m'endors bien sagement, jusqu'au lendemain

Le matin, je me lève, me prépare un café et me pose sur mon canapé devant la télévision. Derrière un coussin, je trouve quoi ? Le téléphone portable du type de la veille, qui l'avait laissé-là. Ayant sa carte de visite avec son numéro de téléphone fixe, je le préviens aussitôt et lui indique qu'il peut revenir récupérer son portable en fin de matinée. Il se présente à mon domicile un peu plus tard, je lui donne le téléphone et terminé, l'affaire est close. Peu de temps, après je le rappele en me disant, que c'est un contact et autant essayer de déjeuner avec lui pour connaitre un peu plus de monde, il m'envoie promener en déclinant l'invitation. Terminé, t'chao, l'on en reste là.

Qu'il soit d'origine russe, il est possible que c'était vrai, que sa tronche me dise quelque chose, je l'avais peut être déjà apperçu à Paris dans les années 1980. Une connaissance de fred, le petit bonhomme avec qui j'ai co-écris un livre sur le skateboard en 1989. Quand à la raison pour laquelle, il a probablement planqué son téléphone sous un coussin, je la devine. C'est en raison du positionnement spatial avec la géolocalisation du salon dans mon appartement. Le portable devait posséder une fonction qui permet à un sattelite probablement russe ou américain de définir l'emplacement exacte où j'habitais. A cette époque, je ne communiquais pas autant qu'à l'heure d'aujourd'hui sur Internet, par ailleurs, ce n'était pas, encore la guerre en Ukraine. Compte tenue de ce que j'ai pu faire depuis, à l'époque, (2004) je ne représentais pas une menace directe mais un suspect quand même avec déjà des idées au sujet des russes et à une partie de l'opposition. Ce à quoi, il faut comprendre que mes petits chocs au coeur du mois de juillet 2022 ne sont pas le fruit du hasard mais, qu'avec le calcul suivant, en portant ma montre au poignet droit et en calculant à peu près où se trouve mon organe cardiaque, ce n'est pas très difficile de viser dans un rayon de trois mètres et de toucher sa victime. Mais "Inframan", lui, il posséde le pouvoir absolu, alors repasser par la case départ mais ne toucher pas 20 000 francs, car toi dans ta merco, poutinomaniac ne va pas trop vite, les freins pourraient se bloquer et t'envoyer dans le décor ou sinon, les promenades en chaise roulante en hiver avec pour raison un avc, il te faudra, absolument une petite couverture, si toutefois, quelqu'un t'accompagne... Mais, alors, dans ces conditions monsieur le tsar et la princesse aux cheveux jaunes, toujours motivés pour cette escalade de la violence, maintenant que vous êtes clairement identifiés

Tu sais, Vladimir, le retournement de veste est un phénomène rapide, quand ça dur, ça dur dans un banal disque dur. D'ailleurs, je peux t'affirmer que la disparition de certain de tes hommes, t'embêtes au plus au point et tu affirmes, maintenant qu'ils te critiquaient. Est-ce qu'ils ont mangés du concombre pour Noël ? Indigeste, absolument. Il y avait l'opération Barbe-Rouge, il y a désormais, "La ficelle de Toulouse". Ca provoque de terribles maux de ventre dans la population, ce genre de nouvelles. Alors, j'invites les olligarques à ne pas rester sur nos territoires car ils ne connaissent que la force. Déterminés à ne pas se faire enquiquiner par qui que ce soit, ce n'est pas à mon âge (56 ans) que l'on va commencer à m'embéter. Peut-être qu'il faudrait négocier avec Navalny dans un autre monde, mais actuellement c'est un rêve de monsieur Orban planant en Europe mais c'est quelque chose de très partagé en France. Est-ce que j'extrapole, Jean-Paul, dans l'oiseau du matin car désormais tu le sais, je ne recherche que juste, sauvez ma peau. Les positions que j'ai pu prendre sur la santé, la religion et le rôle des médias que je fustige, avec cette information lancinante et permanente pour tout ça, je risque tant et en premier lieu surtout ma vie, or il ne peut y avoir qu'une solution équilibré sans perdant ni gagnant mais sans toi, sans moi mais ailleurs l'un et l'autre

Ah monsieur Xi, comment allez-vous, Toujours, les fesses sur les deux chaises. Non plus maintenant et voulez-vous rentrez dans la danse, la danse idiote avec les forces russes et est-ce vraiment le moment de rejouer la seconde guerre mondiale car c'est ancien et, nous avons affrontés le fanatisme, depuis longtemps. Tu sais à quel point utiliser le monde capitaliste pour gagner de l'argent permet d'avoir des moyens et c'est, une bonne chose pour tout le monde. Bien sûr, avec Poutine, c'est autre chose et vous ne risquez pas d'être poursuivis et même, c'est peut être une bonne cible affaiblie pour un peu de territoire. Mais laisserons nous faire cela. Ca se discute. En tout cas, se rapprocher des russes, est risqué, voir devenir désagréable et c'est juste une façon facile de te prévenir, car c'est moi qui te le dis, pas lui. Il se pourrait qu'il y ait un remplaçant et ça ne changerait rien dans les territoires occupés et moi, tu le sais, je passe pour être plutôt un gentil, mais ça, selon certaines conditions