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CULTURE

L'HERITAGE INTELECTUEL

"Marteau" mais d'équèrre

Le 11 avril 2023 par christophe simoni

En 1998, arrivé, dans un petit village, il est un peu "marteau" depuis qu'il a prit "un pète au casque" comme disent les gens du marché quant on l'apperçoit. Arrivée depuis peu de Paris, après une scolarité difficile et un retour d'activité dans les métiers de l'audiovisuel, c'est le moment, pour lui de se désintoxiquer du cannabis. Dans la famille, c'est ce qui a été décidé, mais de toute façon, avec les ordres, l'ont ne peut pas discuter, c'est ça et pas autrement comme l'ont a toujours l'habitude de dire, quant il y a une bonne idée à défendre et qu'elle est d'importance.

Des gens biens et intègres

La france gagne la compétition de football et Jacques Chirac, le président de la république remmercit les joueurs. Très isolé, pour Christophe comment faire pour se plaindre dans ce petit village, seul avec ses parents fraichements retraités. Ce sont des gens biens, avec des enfants et des petits-enfants et il faut bien les protéger tous et penser à leur futur, évidemment...

Qualité révélatrice

Déjà, en 1989, il avait déjà réalisé un fanzine et co-écrit un livre sur le skateboard et pendant une intrigue amoureuse à deux balles, il devient, artificiellement, du jour au lendemain insomniaque et ça se soigne, mais une fois que l'on vous donne des médicaments, l'on ne vous lâche plus, avec un discours hermétique et opaque. En 2000, à la campagne, les visites de la famille et des invités sont nombreuses dans la maison, ça change du quotidien, un peu. Heureusement, il y a Internet et la spécialité de Christophe, c'est le multimédia. A Paris, l'on ne lui avait pas donné l'occasion de beaucoup travailler dans des entreprises et dans ses alentours car il n'a pas d'expérience et il est juste, pas considéré comme professionnel dans ces secteurs émergents. Cependant, il a du temps et quasiment seul et isolé, il travaille beaucoup pour lui, sur des projets numériques.

Injustice et emploi

Toujours pareil, le cannabis, l'alcool avec le "pète au casque" des médicaments ne font pas bons ménages, mais ce n'est pas un fainéant et il travaille souvent, juste pour lui, dans sa petite chambre de bonne avec un site qu'il imagine. Le premier s'appelle "Atohm" et il a l'impression d'être un pionnier du secteur, alors il y passe beaucoup de temps et il travaille, il travaille, plus que les autres. Au départ, il voulait se faire des amis, mais très vite, il a beau faire, il est juste seul et sa messagerie est soumis au regard probable de gens, considèrant qu'il faut mieux l'isoler. Des gens pas trop recommandables. Pendant cette période rurale, il écrit beaucoup à une chaîne de télévision à péage, c'est normal dans sa vie parisienne, on lui avait proposé de travailler, mais sans pouvoir être payé pendant 6 mois, ça n'a pas plût dans sa famille, alors, évidemment, Christophe a refusé car ce n'est pas concevable de travailler avec l'espoir comme stratégie. Alors dans cet exode, ce refuge rural, il revient à la charge et en 2000, il écrit régulièrement à la chaîne de télévision Canal Plus, puis en particulier à une journaliste : Daphné Roulier. Bien sûr, il est sous son charme, elle, qui est à l'antenne tous les jours. Au départ, c'était un conseil, puis un,puis deux, etc etc. Il envisage de pouvoir un jour revenir à Paris, sa ville, mais il n'en a pas les moyens financiers, forcément, car avec sa petite allocation d'adulte handicapé en santé mentale, même si elle est supérieure à un revenu minimum de base avec une maladie qui est apparu en avril 1989. Survivre, seul à Paris est très difficile. Il n'est pas fou, mais cette maladie artificielle qui dans un premier temps, l'a empéché de dormir et, plus tard, devenant une dépendance liée aux médicaments, à l'origine c'est un banal empoisonnement, mais il ne le sait pas encore mais ce n'est pas tout à fait un hasard, ce type de symptômes. La psychiatre qu'il consulte ne disent rien, c'est un métier pour eux et il faut garder sa clientèle, même, si l'on ment, juste par omission et là aussi, il le faut, c'est toujours le chef des chefs, qui cause dans le poste alors le petit-chef, il obéit. Tout simplement. En plus, Christophe boit un peu d'alcool tous les jours et parfois plus et avec les médicaments, ce n'est pas compatible et tout se brouille dans sa tête et la synthèse de son histoire depuis 1989, il ne peut pas la faire en 2002. Il n'arrive pas à se retourner avec ses souvenirs et avec ses comprimés qu'il ne prend pas toujours, s'est encore plus compliqué. La liberté, la chappe de plomd sur la tête quand peu à peu, elle s'éloigne, c'est si bon, si agréable mais tout s'emballe, alors il faut reprendre le traitement, et il s'impose à vous. Sinon, c'est l'hôpital. Tout le monde a ses soucis, alors à qui vouloir tout raconter, sauf à cette journaliste qu'il imagine être sa porte de sortie, un destin qu'il souhaite encore lumineux, il est encore jeune, il y croit encore. Mais, ça ne bouge pas, il est exclu de tout. A travers ses lettres, il raconte beaucoup de choses sur son métier, son avenir, ses gouts, ses réflexions acides sur ces métiers et ceux qui en font profession à tous les niveaux, son côté autodidacte, assidus, déterminé, courageux presque et il n'écrit pas trop mal. Même plutôt assez bien et c'est un avantage.

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